Après midi à la gravière. Végétation surabondante, humidité maximum, libellules, canards et cygnes. La cinquième gravière en suivant la route le long du Rhin est plutôt spécialisée dans les gays. On y fait du naturisme. Parfois, dans les bois qui entourent, il se passe des choses affriolantes...
Ca faisait un an que je n'y avais pas mis les pieds. Pas grand monde aujourd'hui, sauf des habitués qui viennent là depuis des siècles. J'ai passé trois heures sur ma serviette à prendre le soleil et à mater: beaux corps en général, bien entretenus: les gays soignent beaucoup leur apparence, les cheveux se portent toujours ultra court, les couilles et le sexe sont presque toujours rasés. C'est la mode et c'est plus pratique pour mettre et retirer le préservatif.
Je ne faisais rien, mais d'autres lisaient, causaient ou faisaient un scrabble. L'eau était bonne, mais je ne m'y suis enfoncé qu'à la taille. Pas envie de me mouiller davantage. Quelques-uns ont nagé un peu. Un sportif a traversé, mais il est resté de l'autre côté, on ne l'a plus revu. J'ai pris des nouvelles de G. auprès d'un de ses amis. G avait ( a toujours ? ) un cul sublissime au point où je lui avais demandé plusieurs fois, pendant la courte période où nous avons été amants, de marcher devant moi pour voir les tressaillements de ses fesses à chaque pas. Quelle beauté! C'est peut-être ce qu'a pu ressentir Michel Ange lorsqu'il a croisé le modèle qui lui a servi à sculpter le David dont le fessier est parfait ( preuve que Michel Ange était un grand connaisseur en la matière ), mais immobile dans le marbre. A ce qu'on m'a dit G. va bien et vit toujours avec son ami...
Vers six heures, je suis rentré tranquille. Soirée télé, blog, dodo et réveil à quatre heure pour conduire N. à la navette qui l'amènera à l'aéroport de Zurich....
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