Il y a quelques temps, le président, un rien provoquant, avait déclaré qu'il n'y avait plus de grèves en France. Il vient d'être servi avant hier, avec la fermeture de la gare St Lazare suite à l'exercice du droit de retrait des cheminots après l'agression d'un conducteur.
Oui, le président a eu raison, il n'y a pas eu grève, mais l'application d'un droit protégé par le code du travail ( question bordel ce fut cependant un must...) dont voici les principales dispositions selon les commentaires du ministère du travail : "Le salarié confronté à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, a le droit d’arrêter son travail et, si nécessaire, de quitter les lieux pour se mettre en sécurité ".
"Le salarié doit avertir immédiatement l’employeur ou son représentant du danger de la situation. Il n’a pas besoin de l’accord de l’employeur pour user de son droit de retrait."
"Selon la Cour de cassation (arrêt du 28 mai 2008), le règlement intérieur ne peut comporter de dispositions visant à restreindre l’usage du droit de retrait"
"Le droit de retrait n’entraîne ni sanction, ni retenue sur salaire. L’employeur ne peut demander au salarié de reprendre le travail si le danger grave et imminent persiste. Si le salarié est victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle alors que l’employeur était informé de la situation, celui-ci est considéré comme ayant commis une faute inexcusable et la rente due au salarié est majorée."
A la lecture de ces quelques lignes on peut comprendre que c'est pas demain la veille que ce genre de situation cessera.
Mais pourquoi faut-il que le président provoque tout le monde, syndicats, magistrats, professionnels de santé, enseignants...? Comme méthode de gouvernement ( dans un pays démocratique ) je trouve qu'il y a mieux...
Deux dernières photos sur le trésor de la cathédrale de Reims, hier le reliquaire de Napoléon III et aujourd'hui le calice du sacre. Le roi, au cours du sacre, communiait sous les deux espèces. Peut-on survivre sans savoir cela? Oui, assurément...!
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