mercredi 12 août 2009

Le saint charabia

J'ai de saines lectures: l'Osservatore romano. Dans sa dernière livraison, Benoît 16 y parle de musique :"Le programme de la soirée, avec la description du concert, nous a en partie introduits dans les œuvres des compositeurs. Je pense qu'il est pour nous tous émouvant que de tels maîtres se soient comportés comme le bon père de famille de l'Évangile, dont nous parle le Seigneur. Ils ne puisent pas seulement l'ancien et le nouveau de leurs richesses. Sous l'élan de leur mission, ils peuvent non seulement créer des choses toujours nouvelles, mais ils prennent également en considération l'ancien et ainsi de nouvelles potentialités y deviennent visibles, qui étaient présentes dans l'oeuvre précédente. Ce concert, avec les parties solos du hautbois, était une continuation de cette capacité d'exprimer de nouvelles potentialités de ce qui a été reçu, dans lesquelles la musique se poursuit, demeure vivante et renaît à chaque interprétation, comme encore à présent."

J'essaie toujours de comprendre ce qu'il a voulu dire.

Poursuivant, "J'ai parlé en allemand, parce que les musiciens et une grande partie des participants sont allemands. Malheureusement, après les événements de la tour de Babel, les langues nous séparent, créent des barrières. Mais ce soir, nous avons vu et entendu qu'il existe une part intacte du monde, même après la tour et l'orgueil de Babel: la musique, cette langue que nous pouvons tous comprendre, parce qu'elle touche notre coeur à tous."

La tour de Babel est un mythe, votre sainteté. Comment cet homme qui mélange tout, mythe, réalité, charabia, peut-il prétendre donner des leçons au monde entier?

1 commentaire: