dimanche 27 septembre 2009

Corrida

Brocante et plage. Début de la chine à six heures. J'ai déniché une bonbonnière en argent d'environ 250 grammes. En rentrant j'ai trouvé le poinçon de l'orfèvre et, surprise, la bonbonnière est de Puiforcat... Très bonne trouvaille donc, bien que l'objet soit un peu cabossé.
A la plage l'après-midi en compagnie de B. et J. amateurs de corridas. Discussion sur le sujet. Ces aficionados m'ont vanté la beauté artistique du spectacle du frêle humain affrontant la bête de 600 kilos...
Quelques temps plus tard, me racontant son chat, J. me détailla les pratiques "cruelles"de son animal quand il attrape des souris. Je n'eus aucun mal à faire un parallèle avec le spectacle primitif qu'on peut voir chaque été dans les arènes de Bayonne... Mais là, ce n'est pas un animal, guidé par son instinct, qui tue cruellement...

3 commentaires:

  1. On ne joue pas avec la nourriture si l'on ne veut pas être considéré comme autre chose qu'un être humain...

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  2. bof nous sommes des animaux aussi....

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  3. Maevina, nous sommes effectivement des animaux ; physiologiquement surtout. Ce qui fait toute la différence et nous offre ce titre pompeux d'humain est notre petite coquetterie au doux nom de cortex cérébral qui nous plonge dans le bain tortueux des êtres pensants. À observer l'évolution du monde, j'admets qu'il y a des questions à se poser sur les bienfaits de ce petit plus... Ou-bien alors, il se volatilise aussi vite que la couche d'ozone à-force de bouffer et respirer de la chimie. N'importe-comment, la réflexion est intéressante.

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