vendredi 15 janvier 2010

Débat

J'ai regardé le débat Marine/Éric hier soir et j'ai essayé de compter les frappes. Je ne sais pas trop qui est le vainqueur: c'est plus difficile à arbitrer qu'un match de boxe. Chaque camp chante sa victoire: je la leur accorde bien volontiers, ils ont tous gagné.
Vincent Peillon lui, a innové. Un coup tordu jamais tenté à ce jour mais qui n'a pas été en dessous du niveau de la soirée. Au contraire ce fut drôle sur l'instant, mais nous sommes maintenant blasés des roueries des politiques et celle-là, si elle risque de laisser quelques traces (il ne sera plus invité sur France 2), mérite en plus un carton jaune, ne serait-ce qu'au niveau de la crédibilité de ses engagements. Je m'oblige à honorer mes promesses prises parfois un peu à la légère, mais je m'aperçois que je devrais là-dessus copier ma conduite sur l'exemple des élus de tous bords qui n'en n'ont rien à foutre de leur parole. La politique s'installe dans le coup d'éclat permanent: c'est amusant, mais pas très constructif...
Pour le reste journée d'hiver, train train habituel... Les échos du vaste monde me parviennent par les médias: ça ne donne pas envie de sortir...

2 commentaires:

  1. une absence programmée, drôle de combat, choisir la facilité!

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  2. C'est clair, la façon dont tourne le monde donne plus envie de le fuir par tous les moyens qu'autre chose.

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