samedi 7 janvier 2012

En attendant....

Pluie glacée dehors, tout est gris, alors je reste au chaud sauf qu' exceptionnellement pour la saison, je suis passé aux Emmas, mais rien de rien. Je suis pourtant en manque d'objet nouveau. J'en suis à revisiter mes montres, à essayer d'en savoir plus sur la technique horlogère, à picorer de la lecture dans les livres qu'on m'a offerts à Noël, sorte d'hommage inattendu à quelqu'un qui ne lit pas, mais rapporter un objet c'est quand même mieux....
Aux Emmas cependant, et c'était bon signe, une conversation fort intéressante dans la file d'attente avant l'ouverture, sur le caractère érotique des chansons enfantines, ce que j'avais remarqué depuis fort longtemps déjà. Mon interlocuteur a tenu à me fournir les clés de celle-ci, que tout le monde a déjà fredonnée:
"Nous n'irons plus au bois,
Les lauriers sont coupés,
La belle que voilà
Ira les ramasser".

Voilà: la construction du château de Versailles a rassemblé un grand nombre d'ouvriers pendant des années ce qui n'a pas manqué d'attirer beaucoup de prostituées. Elles se sont installées dans les bois non loin du chantier dans des cabanes rudimentaires. Pour marquer qu'elles étaient en main elles déposaient un bouquet devant leur porte. Louis XIV fit chasser les filles, ce qui donna cette chanson.... Sur le net, j'ai trouvé une autre version, certainement pas la seule, avec Louis IX.
J'ai aussi fait la tournée des blogs amis et ennemis, ennemis étant un bien grand mot mais qui rime avec amis. Bien, bon, bof!
J'ai aussi acheté une galette des rois pour demain, mais L. en a apporté une lui aussi, ce qui fait que, ne voulant pas recommencer avec les galettes ce que j'ai fait avec les chocolats toute la semaine passée, nous avons démarré les rois dès ce soir en espérant que ce sera mangé quand il repartira.
Oui, j'ai fait des choses aujourd'hui, mais j'ai peut-être le blues d'après-fêtes, et il est temps que les jours rallongent et qu'on puisse sortir sans devoir enfiler trois épaisseurs, quoique l'hiver soit très clément... Oui, vivement le printemps....

2 commentaires:

  1. Dans le Sud Ouest une grande construction en bois (grange, hangard) s'appelle une borde.
    Pour une petite construction en bois (cabane) on utilise le diminutif : un bordel

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  2. Avais aussi le blues jusqu'à ce matin. La photo exprime parfaitement cette sensation de tristesse-beauté. Merci!

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