mardi 17 décembre 2013

En route...

Deux jours chez mon fils. Mes petits enfants vont bien. La petite progresse dans son apprentissage de la lecture. Bientôt elle sera autonome et n'aura plus besoin qu'on lui lise des histoires.  Nous passerons peut-être à ce moment là à la tablette informatique, qui sait? Moment angoissant pour les parents, celui où on doit leur faire découvrir les derniers progrès avec tous les risques que cela comporte. Je ne sais pas comment j'aurais résolu de dilemme si j'y avais été confronté, mais j'avais déjà, à l'époque, acheté un petit ordinateur à ma fille de onze ans, lequel ne faisait quasiment rien sauf quelques opérations et possédait quelques jeux de casse brique.
Les choses ont  bien évolué depuis.  Une tablette, c'est le monde entier qui rentre chez vous...

Je ne m'intéresse  pas trop aux criailleries du monde extérieur en ce moment. Juste lu que Rama Yade reproche à Hollande de ne pas dire pourquoi il ne va pas aux jeux olympiques chez les russes. Rama Yade, elle qui ne manque pas d'air, va bientôt lui reprocher de respirer. Rama Yade pourrait-elle nous expliquer pourquoi elle est aussi noire de peau?  Ma question me semble aussi conne que la sienne, et je ne la pose qu'à titre d'exemple...  Elle appelle ça avoir le boycott honteux. Je pense que Hollande n'a pas envie de se coller un incident diplomatique sur les bras, nous sommes quand même dépendant des russes en matière d'énergie, et qu'il considère que tout le monde aura compris.
Rama Yade, en son temps avait essayé de se faire entendre quand le N_in était allé à l'ouverture des jeux à Pékin, "trois conditions sont indispensables pour qu’il s’y rende : la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les événements tibétains et l’ouverture du dialogue avec le Dalaï-Lama", puis avait fait très rapidement machine arrière et avait démenti avoir tenu de tels propos : " Le Monde, ce repaire de "charognards", avait tout inventé, elle n’a jamais dit ça".
Je la trouve manquant de beaucoup courage et  carrément gonflée de vouloir donner des leçons aujourd'hui.

Autre sujet dont j'ai entendu parler, ce nouveau trafic de viande de cheval. On ne sait plus du tout ce qui arrive dans nos assiettes de nos jours et je ne sais pas si je fais bien de manger de la viande, du boire du lait, etc.... Je ne mange pas de cheval donc j'ai un peu de chance cette fois-ci... Un retour de la vache folle pour bientôt? Va savoir...


3 commentaires:

  1. Mon commentaire n'a rien à voir avec ce texte mais je voulais parler de Michel-Ange Rafoni que j'ai très bien connu et que vous avez cité dans un autre de vos récits. Cela m'a fait du bien de lire vos mots. C'était un ami. Un homme d'excès et de communication, un homme aimant. Quand on entrait dans une salle de cinéma, il clamait un grand bonjour à tous les spectateurs présents dans la salle. Quand il avait quelques francs dans sa poche, il "s'envoyait" une douzaine d'huîtres ou une douzaine d'asperges selon la saison. Il était avide de tout. Il s'était construit un personnage qui n'était pas lui mais qui lui permettait d'être écouté et de dialoguer voire, de nouer quelques amitiés. Il s'est éteint dans son appartement à Paris, c'est là qu'on l'a trouvé. Juste avant sa mort, c'est bien lui qui venait de coécrire un documentaire sur l’abolition de la peine de mort. Il est allé au bout de son personnage..

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  2. Surtout qu'elle n'oublie pas la beauté du livre objet ! La tendresse du papier !:

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  3. J'ai connu Michel-Ange Rafoni à l'époque où il a participé très activement à la campagne électorale de JM Bockel quand il a remporté la mairie de Mulhouse. Des commensaux qui se réunissaient au bistro le midi pour parler de tout et de rien et que Michel-Ange régalaient par sa faconde, je me souviens encore du peintre Latuner et d'un vétérinaire qui nous a indiqué un jour le meilleur moyen de soigner le rhume: par le mépris...
    Il reste que JM Bockel une fois élu, une autre de ses lâchetés, n'a pas renvoyé l’ascenseur à celui qui l'avait bien aidé avec son talent et Michel-Ange a continué à vivre dans la misère ce dont je me suis rendu compte un jour en allant chez lui, quelque chose sous les toits uniquement rempli de livres et d'un galetas... Ma géographie professionnelle ayant varié, je l'ai ensuite perdu de vue. Je suis bien content, comme toi, d'avoir échangé ces quelques mots à son sujet..

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