dimanche 7 juin 2015

Formes du vide...

Les éditorialistes, les blogueurs disent du bien ou du mal du congrès du parti socialiste, qui ne m'a vraiment pas intéressé. Ces histoires d'appareil sont à chier...   Montebourg, lui,  a sorti ces mots qui tuent « Hébétés, nous marchons droit vers le désastre...  Ceux qui nient l’existence de l’austérité en prétendant que les salaires n’ont pas baissé (heureusement !) doivent ouvrir les yeux sur les pertes réelles et sérieuses de revenus pour les Français moyens : cette politique répand la colère, le dépit, la violence chez des millions de nos concitoyens qui s’estiment bernés, trahis et abandonnés. »
C'est trop facile... La rigueur, l'effort quand on a deux mille milliards de dettes, c'est maintenant et ce n'est pas à reporter aux calendes grecques... Au lieu de distribuer plus, il faut au contraire en reprendre.. Monter les Français les uns contre les autres, monsieur Montebourg, c'est lamentable. Laissez cela à Sarkozy et à Le Pen...

Sinon, j'ai fait le déplacement comme par devoir, pour aller  au musée d'Art moderne regarder cette exposition  qui va se terminer les jours prochains.



Si la photographie, composée essentiellement dans cette exposition  de clichés du vide laissé par les destructions de la guerre de 1870, apparait bien comme ce bel objet mélancolique de l'absence, j'ai tenu à y incruster un bref instant ma présence par  l' ombre de mes mains tenant l'appareil numérique et j'ai photographié le tout, moment arrêté d'un temps fuyant inexorablement,  afin de conserver une trace de mon passage et de ce que j'ai vu, et ainsi d'en faire une description méthodique....



1 commentaire: