Chemin de retour...

J'ai aidé mon fils à ramasser le bois qui avait été abattu par la tempête et qu'il brûlera cet hiver.. Il lui reste à arracher trois souches en bordure de la route et je lui ai conseillé de se rapprocher d'ERDF pour savoir où passent les câbles électriques qui sont enterrés quelque part et qu'il risquerait d'arracher en désouchant... Son toit est réparé...

Voilà un épisode qui se termine pour lui.

Les petits sont en pleine forme et ont repris l'école.. Les trois bricoles que j'avais apportées n'ont pas eu beaucoup de succès et ça va devenir difficile d"étonner un petit garçon de six ans qui a fait des recherches tout seul sur Google pour nous montrer des photos de serpents hyper dangereux tout en nous les commentant. Pour l'instant il aime ces reptiles.. Euh, merci, pas moi....!

J'ai aimé aussi cette conversation, que nous a rapporté ma belle-fille, entre elle et la maitresse du petit qui lui demandait d'où sortaient ces deux enfants. "On ne sait pas. Nous sommes  normaux leur père et moi, et dans ma famille c'est pareil. Il y a bien la sœur de leur père qui est pas mal douée..."

Elle a poursuivit à mon intension, " ce n'est pas toujours drôle d'être intelligent ". J'ai confirmé en ajoutant que j'avais fait remarquer un jour à ma fille que souvent l'intelligence isolait.

Quoi qu'il en soit, les parents ont pris la mesure des capacités de leurs rejetons, ce qui n'a pas été évident. Ils ont par exemple refusé il y a deux ans que la petite soit avancée d'une classe, bien que la maitresse les ait entretenus plus d'une  heure sur le sujet pour essayer de les convaincre. Le petit, lui, a quitté la maternelle un an plus tôt et j'ai l'impression qu'il jubile en classe...

Etape chez ma fille et je reprends le train dans 30 minutes...

Petit émoi en ce moment autour de la visite que fit DSK à Jegoun en venant à la Comète. J'ai lu, et relu à l'occasion que les blogs étaient morts. Peut-être, peut-être pas. Quoiqu'il en soit j'aime écrire le mien et vu le plaisir que j'en retirais, je ne suis pas près d'arrêter. Par contre, ce qui est certain, c'est que les journaux papier vont disparaître. Nous assistons en ce moment à sa lente, mais inéluctable agonie.

Pour revenir au plaisir que je ressens à m'épancher un peu en public, j'avais participé aux premières radios libres dans les années 80 et voilà la conclusion que j'en avais retiré:

"Maintenant le temps de la radio est bien loin. J’éprouve cependant un véritable bonheur de savoir que les ondes poussives qui ont surgi de notre pauvre antenne n’ont pas disparu. Elles courent toujours dans l’éther, filant à la vitesse de la lumière. Mes mots ont depuis longtemps dépassé Proxima du Centaure. Quelques-uns ont frôlé un temps Procyon et s’y sont perdus. Des survivants croiseront un jour Bételgeuse . D’autres iront jusqu’au Nuage de Magellan ou salueront la Grande Ourse. Je sais que leur voyage ne s’arrêtera jamais portant jusqu’à l’infini  le son de ma voix.....