vendredi 18 novembre 2016

Du pantalon...

Hier, dans le métro, je sens soudain dans ma chaussure, un corps étranger qui ne devrait pas s'y trouver mais comme je suis en train de faire des travaux, je me suis dit que ce devait être un petit morceau de plâtre qui s'était accroché sur une chaussette et qui s'était déplacé en marchant. Peu de gène cependant et j'attends d'être arrivé gare de l'Est pour enlever mon soulier. Et là, surprise, je trouve une pièce d'un euro ! Après avoir espéré pendant un millième de seconde qu'il s'agissait d'abiogenèse et qu'il allait en apparaître d'autres comme sous les sabots d'un cheval, il me fallut bien trouver une explication logique à ce miracle. Il n'y en avait qu'une seule : ma poche de pantalon devait être trouée et j'avais dû faire de la dissémination sonnante et trébuchante depuis un certain moment... Vérification faite sur le champ, il y avait bien un trou, mais il restait encore pas mal de monnaie et donc je n'avais pas dû en perdre beaucoup...
C'est là qu'on parle de chance. Quelle probabilité avait cette pièce, glissant le long de ma jambe sans que je m'en aperçoive, d'aller directement dans la chaussure ?  A mon avis très peu. C'est à y réfléchir tout à fait extraordinaire..

Ce pauvre pantalon que j'aime tellement et que je portais sans arrêt, a donc rendu l'âme. Il n'y a pas que la poche : je me suis aperçu lundi dernier en me changeant à mon arrivée dans la capitale, qu'il avait un trou d'usure aux fesses, ce qui fait que j'ai déambulé toute la semaine avec ce trou, mais bon n'ayant pas pris de rechange, je devais bien m'en accommoder. Je suis quelqu'un qui porte toujours les mêmes fringues, même si j'en ai beaucoup d'autres, simplement parce que je me sens bien dedans et qu'elles sont pratiques. Le paraître, ce n'est vraiment pas mon truc...

Mes travaux avancent correctement. J'ai déjà perdu à peu près un kilo et demi, comme toujours dès que je me remue, et ça me fait le plus grand bien. Voilà deux petites semaines que je suis occupé à peindre, visser, enduire, poncer, installer, poser,  etc... Ce genre d'activités doit me faire secréter des endorphines, et me procure du plaisir. Étonnant...!



Un marché typique sous le  métro aérien. Symétries, lignes de fuite....

3 commentaires:

  1. Tu progresses dans le billet de rien !

    RépondreSupprimer
  2. Je plussois, le camarade du dessus à raison. J'aime aussi ces billets de rien. Juste des histoires comme ça, posées pour celui qui passe.

    RépondreSupprimer