vendredi 1 juin 2018

Crises..

l’Europe vit à l'heure du désenchantement. le Royaume Uni s'en sépare, l'Italie s'en éloigne, les populismes marquent des points partout et seront plus nombreux encore au Parlement européen à la prochaine élection. 

La crise des migrants, les attentats islamistes laissent des traces. L'utra gauche française, islamo compatible, inquiète nombre de mes concitoyens et le glissement de l'opinion vers la droite n'est plus à démontrer... Ailleurs, le président conservateur de la Bavière va même jusqu'à raccrocher des crucifix sur les bâtiments publics...

L'outrancier Mélenchon voit sa cote de popularité s'effriter et ses manifestations, ses marées humaines, ses convergences qui foirent toutes, démontrent qu'une très grande partie de l'opinion n'est pas prête à le suivre dans son bolivarisme sans issue sauf à faire de la France un autre Venezuela.

Le parti socialiste, coincé entre ce braillard qui fait l'objet d'une pré-enquête pour certaines dépenses de sa campagne électorale, et Macron, a plus qu'une problématique  d'existence après que les Frondeurs l'aient décapité en torpillant Hollande qui a pourtant fait du bon travail.

La droite essaie de se recomposer. Wauquiez ne convainc personne et la Marine n'est plus qu'une sorte de pantin qui s'agite. Mais elle a, ils ont,  un formidable fond de commerce, cette immigration qui ne peut qu'être un problème impossible à résoudre: on reloge, on démonte un camp, mais  il se reforme aussitôt à la vitesse de 70 migrants qui arrivent à Paris chaque jour...

Je suis  pessimiste pour la suite. La révolution informatique va creuser davantage les différences, les inégalités vont continuer de s'accroître et la pression migratoire ne peut qu' augmenter.

Les populistes italiens qui viennent d'accéder au pouvoir promettent un revenu universel à 700 euros et le renvoi de 500000 migrants chez eux. Promesses, promesses !  Anti européens, ils vont peut-être déstabiliser le système bancaire européen et l'euro, et peut-être même les institutions européennes..  Les situations de crise ne manqueront pas dans un proche avenir..




Un vieux verre à absinthe

1 commentaire:

  1. Pour en rajouter à la crise, une grande absente.
    La cuillère pour le sucre.

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