mercredi 3 octobre 2018

Bref...

Collomb a manqué d'élégance avec son départ ultra précipité, mais il semble aussi que Macron manque quelque peu de fibre humaine, de compassion, d'empathie et que les expériences qu'il a vécues jusqu'à ses 40 ans ne lui aient pas donné les clés des rapports avec autrui.

J'ai souvent remarqué l'impression de toute puissance qui s'empare de ceux qui ont le sentiment de dominer les autres  leur fait perdre la nécessaire humilité et l'indispensable modestie qui permettent d'entendre et d'écouter, et, bien que cette déficience puisse se corriger par un grand savoir faire, il me semble que notre Macron n'a pas vécu assez d'aventures en tous genres pour enrichir suffisamment son expérience.  La Brigitte a pourtant dû l'encourager à aller picorer à droite et à gauche pour qu'il connaisse bien la vie, mais je crains fort qu'il se soit trop souvent réfugié dans sa relation maternante qui le rassure tant...

Voilà de la psychologie de foire, digne d'un diseur de bonne aventure, mais les démissions fracassantes de ses deux principaux ministres  posent bien des questions et suivant quelques réflexions de Coulomb, on a  le sentiment que le Roi est entouré de courtisans qui le caressent dans le sens du poil et n'osent pas le contredire quand il le faudrait.

C'est inquiétant.
Il a fait des choix stupides: la suppression de la taxe d'habitation, ce que personne ne lui avait demandé et qui n'est qu'une simple promesse de campagne qui lui est apparue peut-être au cours d'un songe, il veut vendre des bijoux de la République comme les aéroports de Paris, la Française des jeux, il laisse refiler le déficit, reportant du coup le retour à l'équilibre du budget à la Saint Glinglin, il défiscalise les heures supplémentaires ce qui, comme chacun sait, coûte deux fois, mesure sarkozienne que Hollande avait eu le courage de supprimer.

Je deviens donc dubitatif. Nous avions eu cette chance d'avoir élu un  jeune président doué et entreprenant dont je pensais qu'il allait, au bout du compte, après bien des efforts consentis par les Français, ramener le budget de l'Etat à l'équilibre, promesse qu'il a faite mais qu'il ne tiendra jamais...
Cette perte de son aura nous vaut de revenir dans la politique politicienne. Les oppositions, sidérées quand il a pris le pouvoir, commencent à reprendre de la voix et nous affligent de leurs critiques systématiques à la moindre occasion qui se présente. Le Pen, Mélenchon, Wauquiez et tant d'autres, veulent que Macron échoue, qu'il se vautre lamentablement, et font tout pour braquer le peuple contre lui.

Qu'aurait-on à gagner de la faillite de nos gouvernants? Rien. Notre société est extrêmement complexe, ne peut fonctionner qu'avec des règles et de l'ordre d'autant qu'elle est très sensible à l'effet papillon. Macron échoue, nous y perdons tous...
Alors, souhaitons que les choses s'arrangent. Souhaitons plus d'humilité et de modestie à notre président s'il en manque... Et espérons que ceux qui ont en charge le char de l'Etat y croient encore...




1 commentaire:

  1. Enfin un constat global "tenant debout" ! Pas trop tôt, car le manque de bonne gouvernance, l'absence d'une autorité adaptée, le comportement infantile, l'arrogance et les nombreux faux pas de ce président auraient dû te faire réagir de la sorte bien avant et non le placer à hauteur des cimes pour le seul fait (que tu n'admettras évidemment jamais , et pour cause !) qu'il soit jeune et beau mec ...
    Souhaitons qu'enfin il comprenne la nécessité d'avoir, pour le bien de la France, une autre façon de marcher ...

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