lundi 12 août 2019

Du préau...

Je viens de passer quatre jours chez ma fille. Elle rêvait depuis longtemps d’électrifier le préau au fond de sa pelouse pour avoir de la lumière et des prises de courant. Ce fut le but de ce voyage pour lequel elle prit deux jours de congé pour m'aider.

Donc jeudi matin nous avons commencé par l'expression des besoins. Des lampes où, des prises où ?  Ensuite un schéma pour concrétiser, discussion et pour finir, la liste des achats.
Passant de la théorie à la pratique, j'ai commencé par regarder comment rentrer dans  la maison et me raccorder à son tableau électrique général. Nous avons poursuivi par l'examen des extrémités de la gaine qui a été enterrée par l'antépénultième propriétaire qui avait, lui aussi, prévu de raccorder le préau à la maison, examen pour constater que le fil de tirage, en  nylon, était toujours là, oh joie, mais qu'il était coincé et qu'on n'arrivait pas à le faire bouger.
Petit à petit, nous y sommes parvenus, sans tirer trop fort cependant pour ne pas qu'il casse, ce qui aurait mis fin à notre velléité de travaux..
Nous filâmes ensuite à Leroy Merlin pour faire les courses.. Total dans les 300 euros...




Au retour, toute la question était de savoir si nous parviendrions à passer le câble électrique que nous venions d'acheter, à l'intérieur de la gaine enterrée.. Pas question de risquer l'opération avec la ficelle en place beaucoup trop fragile. Après plusieurs tentatives infructueuses pour rentrer du matériel plus solide que nous venions d'acquérir, ma fille me proposa du fil de fer dont elle avait un petit rouleau de 50 m tout neuf.  Nous avons réussi le remplacement de la cordelette de nylon par notre fil de fer, doublé pour en augmenter la résistance, tout en observant que la gaine n'allait pas en ligne droite sous la pelouse.

Je ne sentais vraiment pas la suite et avais peur d'un échec, mais nous n'avions pas d'autre choix que d'essayer de tirer le câble définitif. Et donc  en voiture Simone. J'ai tiré comme un bœuf pour faire rentrer ce câble qui a avancé tant bien que mal,  la gaine posée depuis plus de dix ans devait être écrasée ou en très mauvais état . Par chance le câble est ressorti de quelques centimètres avant que le double fil de fer ne casse. Impossible dès lors de le faire bouger, mais ouf, l'essentiel était fait, nous avions traversé la pelouse. Fin de la première journée..

Deuxième et troisième journées plus classiques. Percements, chevilles, tubes, fixations, vissages, traçages au bleu, raccordement, pose de prises, de lampes, d'interrupteurs... Nous avons terminé samedi après midi avec la participation du compagnon de ma fille. C'est alors que j'ai branché au tableau général.  Basculement du disjoncteur de protection  et hop, tout a fonctionné du premier coup. Champagne !




Dimanche après midi  sortie à Auvers sur Oise, envahi par des Japonais, sous un ciel assurément Van-Goghien. Un beau village bâti à flan de falaise  et un beau parcours que nous avons fait à pied. Visite, ému,  de la chambre mortuaire de Vincent dans l'auberge Ravoux, visite de la maison du docteur Gachet, où j'ai dû faire pipi, une manière comme une autre d'entrer dans l'histoire de l'art, et ensuite le cimetière qu'on a rejoint en passant par la sente  du Montier   où, traversant des  champs, on s'est retrouvé en plein dans les paysages qu'a peints Van Gogh à la fin de sa courte vie.

Retour au Sanctuaire lundi.




1 commentaire:

  1. Vincent et Théo, je comprends tout. Remarque le reste aussi avant, les travaux électriques que j'aurais été bien incapable de réaliser. Mais avoir compris, grâce à toi, relève déjà de l'exploit pour moi.

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