J'ai attendu pour avoir quelque chose d'intéressant à raconter, mais là rien: la boîte ronronne ses habituelles platitudes; je viens de regarder un western, ce qui m'a fait penser que la même période historique chez nous ne fait l'objet d'aucune attirance particulière pour les scénaristes, à part l'excellente dernière série de films d'après Maupassant qu'on a pu voir il y a quelques mois, alors que cette période me parle, qu'elle est riche de mille choses, mais ce dédain existe peut-être en raison de la politique coloniale d'alors que nous nous ne parvenons plus à assumer; plus tôt je suis allé manger chez mes parents, mais je n'avais rien à dire et eux non plus, d'où une conversation sur le goût des pommes de terre nouvelles, l'onctuosité de la sauce de la blanquette et le sel qui s'agglutine dans la salière à cause de l'humidité; plus tard j'ai envoyé, par le net, les clichés d'un flyer pour la gay pride à l'imprimerie, qui, je l'ai appris, se trouve en Allemagne et parvient à nous livrer le travail terminé, 2000 exemplaires, ici, cinq jours après, j'hallucine; là maintenant, je discute par MSN Messenger avec mon modèle photo qui se trouve chez lui, mais la conversation s'éteint toute seule; le matin j'ai fait la lessive et j'ai lavé les draps dans lesquels avait dormi J. et ils sont en train de sécher étendus sur les portes; et puis le matin et l'après midi, une nouvelle fois, j'ai essayé de connecter à la Wifi mon ordinateur portable, ce que je ne parviens pas à faire depuis plus de trois mois, et j'ai vraiment déjà essayé pas mal de choses, mais là je suis nul, voilà, voilà, il n'y a vraiment pas grand chose à raconter de cette journée out et pour tout dire, une seule phrase suffit...
Il y a 18 heures
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