mardi 31 décembre 2019

Clap de fin pour 2019


Pourquoi se fatiguer?  Un copier coller de  mon post du 31 décembre 2018 suffirait :

"Depuis ce matin, les télés d'info en direct nous rabâchent déjà leurs commentaires sur les futurs vœux du Président de la République en soulignant leur aspect crucial en cette période troublée où les valeurs essentielles de ce qui nous rassemble sont complètement remises en cause. Je n'attends pas grand chose de cet exercice difficile. Les télés d'info en direct interrogeront ensuite tous les mécontents qui diront tout le mal qu'ils pensent de ce quadragénaire qui "n'aura pas répondu aux attentes du peuple français"....

"Où va-t-on? La confusion des esprits est totale et nous entrons dans une période d'une violence tragique, tant sur les réseaux sociaux que chez les institutionnels qui nous avaient pourtant habitués à plus de modération et de finesse d'analyse.(...) La CGT appelle chaque jour à la grève générale, des généraux deviennent factieux, le parti socialiste soutient tout et n'importe quoi, Wauquiez a définitivement sombré."

Je peux ajouter un extrait du post du 22 décembre 2018 : "Il faut quand même mieux croire au progrès et au succès de ce qu'on tente plutôt que de passer sa vie à gémir de tout et à se plaindre. Je ferai sans doute partie des 10% qui soutiennent encore Macron, mais j'ai très sincèrement envie qu'il réussisse et qu'il modernise notre pays. Jusqu'à preuve du contraire, c'est notre meilleur espoir."

Si je puis me permettre, quelques mots de mes proches pour terminer..

L. va encore travailler un an puis va partir en retraite. Il vient de négocier, en tant qu'élu du personnel, un accord de rupture conventionnelle collective avec son entreprise. C'est plutôt bien négocié, je trouve, mais il s'est déjà fait insulter par des mécontents.

G., éprouvant des sentiments nouveaux, se pose plein de questions. Quand on en parle, je lui réponds en pragmatique prudent..

M. poursuit la route qu'il s'est tracée depuis longtemps. La seule question qui se pose c'est jusqu'où ira-t-il ?

P. a recueilli il y a six mois un jeune migrant qui se dit gay. Il a  été question de mariage à un moment et je me suis évertué ( je n'étais pas le seul ) à le convaincre  qu'il ne fallait pas.

F. un peu solitaire,  va son chemin qu'il remplit de belles peintures..

Chacun de nous a sa vie, ses cahots, ses cabosses, et il faut faire avec. Je m'estime privilégié d'avoir une famille, des enfants et d'être grand-père, un art que je compte développer en 2020 et aussi longtemps que je pourrai... J'espère que j'aurai l'un ou l'autre des petits en vacances durant une  semaine l'été prochain

Voilà. Je vous souhaite à tous  une bonne année 2020, une bonne santé et plein de choses agréables comme d'aimer et d'être aimé...



vendredi 27 décembre 2019

De Noël..

De retour d'un Noël familial à Paris, prévu de longue date.  Mon fils a dû venir en voiture, son train ayant été supprimé. Déplacements  très difficiles dans Paris, certains bus circulent mais sont pris d'assaut.
Hier j'ai marché 11 km. Beaucoup de monde sur les trottoirs. J'imagine que la plupart des touristes ont fui, et que les commerces, les spectacles, les restaurants ne travaillent qu'à moitié.
Mes proches vomissent les grévistes.  Mon fils avait projeté de rester jusque mardi prochain, mais il est probable qu'il rentre avant. La plupart des visites et sorties qu'il avait prévues avec les enfants ont dû être supprimées.

Un fiasco, et une vie infernale pour les Parisiens et les Franciliens, mais je n'ai pas encore entendu la maire de Paris demander aux grévistes d'arrêter leur mouvement : elle se fout du sort des habitants de la capitale.  Deux mille privilégiés pourrissent la vie de dix millions de personnes.. La gauche trouve certainement que tout cela est juste et bon, et Mélenchon  s'en lèche les babines, mais tant qu'à faire que Macron ne cède en rien et surtout, qu'il aille jusqu'au bout. C'est ce que nous souhaitons tous..

Sinon, la famille va bien..



dimanche 22 décembre 2019

Racaille rouge...

Le leader de la CGT cheminots, Laurent Brun, est parti dans les délires les plus bolchéviques qui soient en déclarant à propos de la gréve qu'il organise : «Ce sera la guerre totale. Jusqu’à la fin. La SNCF sera par terre mais l’appareil [de la CGT] sera debout. La guerre à outrance n’est pas pour me déplaire. La seule sortie possible c’est la révolution» .
Il se croit revenu en 1917, cet admirateur de Lénine, et il pousse ses troupes à saccager la vie des Français au moment des fêtes de Noël en empêchant les réunions de famille..
Ces racailles islamo-cégétistes me dégoûtent de plus en plus.
La guerre totale ! En 2019, en France !  Ce mec est un malade mental...

Quant à la délicieuse sénatrice Benbassa, elle ne veut pas que l'on touche à la retraite des sénateurs, voulant profiter de revenus confortables après avoir fait la chenille avec des gilets jaunes, sans parler de son soutien aux salafistes qui faisaient défiler une petite musulmane avec une étoile jaune...  Anne Frank, revient, ils sont devenus fous !

J'espère que Macron ne lâchera rien de cette réforme qui va mettre les Français sur un pied d'égalité et rétablira un peu  de justice dans le fonctionnement de notre société..

Espérons aussi que le gouvernement poursuivra à marche forcée l'automatisation du métro pour éviter une prise en otage des jeux olympiques en 2024 par ces anti-Français qui se foutent de tout, absolument de tout...

Nous voilà arrivés au solstice d'hiver, le moment où les jours rallongent et où le moral revient...

mercredi 18 décembre 2019

Où va la gauche?

Les islamo-gauchistes de Sud Rail et de la CGT sont prêts à priver des Français de fêtes de  famille à Noël. Défilant avec les salafistes le 10 novembre dernier ils vivent dans un autre monde, défendant les privilèges de certains, bafouant ainsi le mot égalité qui, décidément  n'est plus de gauche.
La CGT allant plus loin, ose couper le courant  de quartiers entiers. J'espère que des plaintes seront déposées contre ces factieux et que les responsables de ces actes seront inquiétés pour faute grave.

Mélenchon, en Tartarin tartufié, condamné à de la prison mais ne démissionnant pas, fantasme sur une France à feu et à sang, Ségolène Royal ajoute un nouveau renoncement à sa ribambelle de renoncements,  Olivier Faure croit peser en soutenant les quelques privilégiés qui sont en capacité de bloquer le pays tout entier,  bref, jusqu'où se renieront-ils ?

La popularité de Macron ne baisse pas et les Français lui sauront gré d'avoir mené des réformes contre vents et marées pour le bien de tous après avoir remis certaines pendules à l'heure.

Je plains les impactés par cette gréve, les usagers, les banlieusards, les commerçants, nous tous, habitants du pays le plus redistributif du monde toujours à la merci de quelques professionnels de la politique et qui, je pense, vont lourdement payer dans les urnes le prix de leurs égarements..


dimanche 15 décembre 2019

La photo du mois

Le thème du mois : traces




Parmi les choses qui me navrent, celle-ci, de voir des gens vendre des souvenirs familiaux sur les brocantes, paire de lunettes d'une arrière-arrière grand-mère, paire de gants d'une grand-tante, photos de famille, etc.., et tout cela pour une bouchée de pain. Je leur dis toujours, à ces vendeurs ... la suite....


En espérant que la sérendipité du net amène quelqu'un de cette famille sur cette page, voici transcrits des noms et des dates pour  alimenter Google...
Paul Grosse 1860 - 1907
Toni Grosse 1870  - 1938
Eva Grosse  1894 - 1969  mariée en mars 1916 avec Leonhard  Harnack
Günther Grosse 1895 - 1915 en Serbie
Heinz Grosse 1901 - 1946
Günther Harnack 1916 -
Hilde Harnack 1918 -

Ont également participé :

dimanche 8 décembre 2019

Dimanche..

Dimanche morose sans mettre le nez dehors. Il fait moche  et ça sera pire demain.

Les gréves continuent, les privilégiés n'étant pas prêts à lâcher leurs bouts de gras.  Tout cela se terminera par l'automatisation totale du métro contre laquelle, bien entendu, les privilégiés feront gréve...

Je ne fais pas gréve de la chine et j'ai trouvé cette "vue de la Ville de Constantinople, Capitale de l'Empire Ottoman, Dédiée à Sa Sacrée Majesté François, Empereur des Romains, Par Philippe François Baron de Gudenus et dessiné par le même" circa 1740.

Le précédent propriétaire l'avait achetée à Ankara en 1978, l'a identifiée en passant par Berlin, l'a faite encadrer à Nice et finalement elle vient d'arriver au Sanctuaire. En attendant la suite...

mercredi 4 décembre 2019

Retour

Belle journée de voyage, hier, avec du soleil, des trains à l'heure, un métro qui marchait bien. Un monde organisé, efficace, utile à tous.
Rentré  avant la gréve qui va mettre la France sans dessus-dessous, à la grande joie des gauchistes, ces pseudo donneurs de leçons en tous genres,  qui vont manifester contre l'égalité et pour la défense des privilèges...
Je vais me calfeutrer et attendre que ça passe. Je plains tous ceux qui vont subir ces désordres....

J'ai rempli mon programme en l'Île, lequel comportait même une visite chez l'ophtalmo.
Quant  à la chine là-bas, j'ai trouvé ce mouvement de comtoise avec tous ses attributs, objet qui me fascine toujours autant par sa rusticité, sa simplicité et quelque part sa beauté. Personne n'en veut plus de nos jours, je dois être l'un des rares à m'y intéresser encore. Il y a toujours des Gieure à Herm. Peut-être que cette horloge devrait retourner chez l'un d'entre eux...


vendredi 29 novembre 2019

Voyage

Arrivé pour quelques jours en l'Île après un passage chez les petits.
Il y a de la transformation : la petite devient une grande jeune fille qui dépasse toutes ses copines d'une tête. Elle s'est mise au latin et à l'espagnol, apprend un sport de combat et poursuit ses apprentissages de cavalière...



Quant à son petit frère, il revient vers les tours de magie et poursuit le travail du piano.


Leur père a limité l'usage des tablettes à une heure par jour, décrète de temps à autre une journée sans écran du tout,  ce qui fait qu'ils lisent abondamment.. La petite commence à lire des petits livres en anglais...

Mon fils, certainement pour éviter que je m'ennuie, m'avait préparé des coings  qui m'attendaient au tournant, si je puis me permettre, pour que je les transforme en gelée, ce qui fut fait et réussi...

vendredi 22 novembre 2019

De la gréve du 5 décembre

J'ai écrit ça en juin 2018. 

"J'ai croisé lundi, dans le train, deux syndiqués chez le moustachu stalinien. Conversation effrayante là aussi. Leur vision du monde est proche du sectarisme : tous les hommes politiques sont pourris et s'en foutent plein les poches, on nous exploite, les riches sont des voleurs, etc... Je leur ai dit qu'ils étaient entrés en religion et qu'ils s'étaient radicalisé qui plus est, et que s'ils avaient autant de jalousie vis à vis des riches et des hommes politiques, rien ne les empêchait au moins d'essayer de faire fortune ou de se présenter à des élections pour essayer de savoir comment c'est vraiment d'être riche ou d'être un homme politique et enfin de pouvoir comparer leur vie avec celle d'un patron de PME ou du maire d'une petite commune. Et puis à la ritournelle inépuisable de tous les malheurs qu'il subissaient dans leur quotidien dans notre société injuste et capitaliste, eux qui sont protégés de tous les aléas de la vie, et qui ont un bon salaire, je leur ai opposé qu'il n'avaient qu'à faire 1000 km et aller voir comment ça se passe chez les autres. Je leur ai même proposé de leur offrir le voyage...
 Ce qu'on arrive à faire entrer dans la tête des gens est invraisemblable. Je ne m'étonne plus, après cette conversation, que des individus motivés par une place garantie au paradis avec 70 vierges pour les servir, aillent se faire exploser pour tuer du mécréant, d'autant que des ultras syndicalisés ont cru bon d'envahir le siège de la SNCF, ou de saboter des installations ferroviaires pour arrêter les trains..."

Ces gens là vont se mettre en inaction à partir du 5 décembre prochain pour faire de la vie en France un enfer, surtout à Paris.  Ils veulent plus de sous, distribués par notre pays exsangue, criblé de dettes, et refusent par avance toute réforme pour maintenir les privilèges de certains.  Aucun d'entre-eux n'a le sens du bien collectif.

Bien entendu, comme la plupart des Français, Macron et son gouvernement redoutent ces gréves, d'autant plus en cette période  très active avant Noël où certains commençants font le tiers du chiffre d'affaire de leur année. Tout cela va nous coûter de la croissance et n'arrangera en rien les affaires de la France.

Bon courage à nous tous qui allons subir ces furieux, à notre Président et à ses ministres...


lundi 18 novembre 2019

De la gauche...

J'ai vu cette manifestation de musulmans, deux jours avant l'anniversaire des attentats de Paris, promenant des enfants portant l' étoile jaune,   réclamant le droit de faire leur prière au travail,  scandant « Allahou Akbar », et se plaignant de la République, alors que c'est en France, et non dans leurs pays islamiques d'origine, qu'ils ont  le plus de droits et le plus de libertés,
j'ai vu ce PC, cette CGT, ces Mélenchon,  Besancenot et autres Benbassa soutenir cette religion moyenâgeuse et rétrograde,  dont beaucoup  d' adeptes voudraient appliquer la charia en France, avant les lois de la République,
j'ai vu, samedi, ces abrutis criminels jaunes incendier  des voitures, casser des vitrines, affronter les forces de l'ordre, démolir le monument du Maréchal Juin,
j'ai lu que Mélenchon les soutenait et avait qualifié notre police républicaine de "milice gouvernementale" se croyant sans doute revenu sous Vichy,
et je dois reconnaître que cette gauche  me rebute de plus en plus... Ils aimeraient voir la France à feu et à sang et font tout pour que ça arrive en espérant récolter les miettes d'une crise sociale majeure. Pauvres inconscients !


lundi 11 novembre 2019

11/11

Chaque onze novembre à onze heures onze commence le carnaval en Allemagne .

Chez nous à la même heure nous commémorons...

samedi 9 novembre 2019

Du mur


 "J'ai plongé dans la boîte à mémoire, celle que je regarde de loin sans trop oser y aller fouiller car ce n'est pas l'heure encore de remuer tout cela : si je n'ai plus trop d'avenir -quoique...!- j'ai toujours un présent.... Mais l'événement a de l'importance, il fallait que j'en retrouve les traces : je suis allé donner des coups de marteau sur le mur de Berlin. Oh, pas le 9 novembre, mais un peu plus tard, le 25 janvier suivant. J'ai fini par retrouver ces photos, bien sûr, puisque je garde tout... Berlin était froid, mais pas glacé. Des habitants de l'est venaient déjà vendre des souvenirs (képis, médailles, insignes) ou du matériel ( appareils photos, optique....) ou des chapskas en fourrure, ou du caviar dans des déballages sauvages aux étals installés par terre dans la boue... J'ai fait un tour dans un super marché de l'est, sur l' Alexanderplatz, pour constater qu'il n'y avait pas grand chose à acheter, je suis allé faire un clin d'œil à Néfertiti et puis je suis rentré en rapportant un petit sac de morceaux de ce béton que j'ai distribué à mes proches. L'important de ce voyage étaient ces coups que j'ai porté sur ce mur. Je devais le faire, je l'ai fait. Je suis revenu avec le sentiment du devoir accompli..."

Le rideau de fer étant tombé, il y a maintenant une foultitude de Bulgares,  Albanais, Roumains, Tchéchènes, Georgiens et autres, ici, au point qu'on n'entend plus beaucoup parler français dans les rues, qu'on concentre dix pour cent des fichés  S du pays et que les camps qu'on vide se reforment l'instant d'après...

Quant au mur, on peut en trouver des morceaux mis en scène dans des cubes en résine....

vendredi 8 novembre 2019

De pisser en paix

"Qui n’apprécie pas ce rare moment de tranquillité : pisser ? Ces minutes de repos, quand dans la joie du besoin qui s’accomplit, en même temps que la vessie se libère, l’abdomen reprend son souffle, l’esprit respire, s’apaise ?"
Je suis ravi d'apprendre que l'esprit de Ruffin respire quand il pisse, mais son abdomen reprenant son souffle lui a fait déposer une proposition de loi pour le droit d'uriner en paix que chacun peut consulter sur le site de l'Assemblée Nationale.
On est sauvé..!

mercredi 6 novembre 2019

De la mort du blog..

Bien que je sois parfaitement conscient de mon insignifiance, m'étant souvent mis dans la peau d'un Centaurien qui regarderait en direction du soleil, l'idée de disparaître complètement après un court passage ici-bas doit m'être insupportable puisque j'ai préparé des traces pour l'après moi : des tableaux qui valent ce qu'ils valent, des photos, des cahiers soigneusement conservés et depuis 2005 un blog que je fais imprimer au fur et à mesure dès qu'il remplit un nouveau volume d'environ 400 nouvelles pages.
Je relis parfois une page ou deux. Rarement.
Ce que je sais, c'est que je n'arrêterai pas de bloguer, même si le rythme diminue, car j'ai toujours besoin de me parler à moi-même et de me prouver que je suis toujours vivant.
C'est peu de chose, mais bon...

dimanche 3 novembre 2019

Des riens..

Quand je rentre après être allé bricoler chez l'un ou l'autre de mes enfants, je me fais un petit bilan, histoire de me rassurer sur mes capacités restantes en dépit de gestes qui commencent à manquer de précision. C'était juste une matinée vite fait hier  et j'ai successivement installé une lampe au plafond de l' entrée, posé des patères, revu la fermeture du cache compteur, nous avons démonté et évacué un vieux meuble, posé un miroir et voilà, ils sont partis en week-end et je suis retourné chez moi, ravi du devoir accompli. La suite au prochain numéro.

J'ai vainement cherché de la pluie dans mes 30000 ou 40000 photos, pour m'apercevoir qu'en définitive je n'en avais aucune en stock dans ma machine. Je n'ai jamais osé mouiller mon appareil et c'est cependant le thème de la photo du mois cette fois-ci et donc il va falloir qu'il pleuve d'ici le 15... Je pense à des pavés mouillés et à des reflets de lumière comme sur le tableau Rue de Paris, temps de pluie.

Je photographie presqu'uniquement avec le téléphone portable maintenant, tant la qualité de ce qu'il  sort me semble largement suffisante pour ce que j'en fais et l'avantage de l'avoir toujours sur soi sans qu'il encombre les poches n'a pas son égal : on peut dégainer à chaque instant.. J'irai donc me promener d'ici quelques jours sous la pluie..

La période des fêtes trotte déjà dans la tête de presque tout le monde comme dans la mienne. Ce que je préfère le moins, c'est d'acheter des cadeaux, non pas à cause de la dépense, de toute façon raisonnable, mais parce qu'il doivent viser juste, correspondre à la personne à qui on offre, combler si possible un de ses désirs etc. Mission impossible je trouve, je ne suis pas très doué en cadeaux...

Espérons que je sois meilleur en pluie...


jeudi 31 octobre 2019

Inondé...

Je viens de me rendre compte à l'instant que demain était un jour férié, preuve que je suis légèrement déconnecté avec le temps qui passe. Mon horloge interne est plutôt réglée sur le mode hebdomadaire, lundi ceci, mardi cela, mercredi un tel, jeudi cet autre, etc.. entrecoupé de choses que je regarde à la télé qui fluctuent suivant les programmes et les insomnies.
Ainsi, j'étais devant l'écran cette nuit à trois heures du matin à regarder un sujet sur les inondations qui m'a remis à jour quelques données intéressantes comme cette augmentation de 50 cm du niveau de la mer due aux dépressions ou ce 1,50 m de surhauteur des flots due à la poussée de l'eau par le vent lors des tempêtes, ce qui peut ajouter deux mêtres à une grande marée et explique les inondations catastrophiques de la Faute-sur-mer en 2010.
Autres chiffres qui m'ont impressionnés, ces 163 millions de gens, bientôt 200 millions, qui habitent au Bangladesh, cinq fois plus petit que la France, dont 70 % des terres sont inondables, souvent inondées et situées à moins de 12 mètres au dessus du niveau de la mer, avec une densité de 1260 habitants au km2 ce qui fait qu'à la même densité toute la population de la terre tiendrait sur  le territoire des Etats Unis... Il est évident que le problème des migrations climatiques va bientôt se poser...
Pour finir, ce dernier chiffre. Si la niveau de la Seine montait à celui de la crue de 1910, les dégâts qui en résulteraient sont estimés à 30 milliards d'euros.

J'ai pu me rendormir après ça..!

Trouvé hier cette esquisse au pinceau qui m'interroge...

dimanche 27 octobre 2019

Partir...

Je prenais des nouvelles de P. hier par téléphone, et nous avons parlé de la situation en Espagne qu'il m'a décrite comme en pleine décomposition avec la crise en Catalogne, le déplacement des cendres de Franco qui agite de vieux démons, et les prochaines élections d'où ne surgira aucune majorité avec leur scrutin à un tour qui élit celui arrivé en tête.
Parlant ensuite du Royaume Uni nous ne pouvions que  reconnaître que le pays s'était complètement divisé sur le Brexit, que les réactions  des uns et des autres étaient de plus en plus violentes et que, pour les mêmes raisons de type de scrutin, il y avait des chances que ce qui sortirait des urnes prochainement n'apporterait pas d'apaisement.
L'Italie ne valait guère mieux dans nos commentaires et finalement nous avons reconnu que la France, pour l'instant, ne s'en tirait pas si mal que cela et que notre scrutin à deux tours avait au moins cet avantage, c'est qu'il désignait une majorité.

Et puis nous avons évoqué ses prochains dix jours de vacances  à la Grande Canarie, Playa del Inglès, le chaud Jumbo center,  les dunes coquines de Maspalomas et il m'a donné envie d'y retourner faire un tour, peut-être l'année prochaine. Tandis qu'un tas d'affreux ne penseront ici qu'à déstabiliser la société, appelant en permanence à la gréve, cassant du flic dans des manifestations, pillant quelques magasins, gémissant perpétuellement de ne pas recevoir assez d'allocations et d'aides, critiquant tout et le reste sans jamais avoir apporté quoi que ce soit de positif aux autres, j'irai  me changer les idées quelques jours sous le chaud soleil des tropiques...


Gustave Lino    1893 - 1961   Vue de Capri

mardi 22 octobre 2019

Fatigué

Je n'ai pas envie de parler du voile, du droit de retrait et du Brexit, mais pourtant ce sont ces bâchées qui font le lit de l'islamisme, mais pourtant ce sont ces syndicats qui empêchent toute évolution de la société et par là, moins de privilèges et plus de justice, mais pourtant c'est ce peuple qui a peur de sa folie d'avoir voté contre l' Europe. Non, je n'ai pas envie de disserter sur ces sujets. Les lignes qu'on pourra écrire là dessus seront vaines et ne calmeront pas les extrémistes en tous genres qui pourrissent nos vies
Je plains juste ceux, qui étant aux affaires, veulent maintenir le vivre ensemble, veulent préserver l'avenir et veulent défendre la paix. Ils doivent se demander, en se réveillant chaque matin, ce que les insensés vont encore trouver à gémir.

Il me reste quelques valeurs sûres sur lesquelles m'appuyer: la famille, quelques amis et les objets qui, au fil du temps, m'ont appris qu'ils avaient une âme.

Ainsi ce beau crucifix 19e qui vient de faire son entrée au  Sanctuaire, s'ajoutant à la trentaine ou quarantaine que j'ai déjà, ce qui, pour un athée, n'est pas si mal..

jeudi 17 octobre 2019

Du vide...

Un bel exemple de vide sidéral nous a été fourni par  les télés d'info en continu qui ont réussi l'exploit d'occuper l'antenne  pendant presque deux jours à partir d'un renseignement pour le moins douteux : Xavier Dupont de Ligonnès a été arrêté à sa descente d'avion à Glasgow.
Quelques spécialistes, interrogés en boucle, doutaient de la nouvelle et ont déclaré que le plus probable était le présumé assassin se soit suicidé, ajoutant que vivre dans la clandestinité coûtait très cher. Il n'en demeure pas moins qu'il existe un contre-exemple fameux,John Emil List, qui a réussi à refaire une vie après avoir tué tous les siens, avant d'être arrêté 17 ans plus tard.
Quand au pseudo XDDL, il a vécu une aventure hors du commun, les médias publiant même sa photo, montrant sa maison, ce qui, s'il aime sa tranquillité, risque de lui pourrir un peu sa vie à l'avenir.

Autre exemple hier. Dans C dans l'air, alors qu'un invité était venu nous décrire la situation dramatique en Syrie du nord à la suite de l'offensive turque, les morts, le chaos qui va s'en suivre, les menaces qui pèsent sur nous tous avec l'évasion de djihadistes, nous avons eu droit, juste à la suite et sans transition, aux dramatiques événements qui frappent la famille Hallyday, aux derniers cancans concernant les amours de Leaticia, etc, bref, l'animatrice était beaucoup plus à l'aise pour faire raconter ce ramassis de fariboles par deux "spécialistes" de haut vol, que de parler de choses essentielles et graves. Consterné par la vacuité de ce qu'on nous étalait alors en comparaison de ce qui précédait, je suis allé voir ailleurs ce qu'il s'y passait.

Un accord a été trouvé sur le Brexit.. Theresa May avait, elle aussi, trouvé un accord. Attendons  la suite....




L'église d'Auvers sur Oise

vendredi 11 octobre 2019

Du voyage.

J'ai eu , au cours de mon voyage, la même conversation avec trois personnes différentes, signe que l'urgence climatique est dans l'air du temps.

J'ai à chaque fois défendu la vision apaisée que j'ai exprimée ici, disant que, certes il va y avoir des changements, mais que la terre en a connu d'autres, qu'il y a eu, par exemple, des forêts en Antarctique, que le drame d'avoir des orangers, des citronniers et des dattiers dans nos jardins ne sera pas aussi insupportable que cela, qu'effectivement en Angleterre on fera de l'excellent bordeaux mais qu'on adaptera sur nos sols d'autres cépages et que la durée du réchauffement sera très limitée dans  le temps car les ressources énergétiques fossiles sont sur le point d'être vite épuisées.
J'ajoute toujours que nos progrès technologiques  nous permettront de trouver des solutions pertinentes, que l'homme, depuis la nuit des temps a toujours su s'adapter et que finalement le cirque actuel qu'on fait autour du sujet est l'affaire d'opportunistes irréalistes qui trouvent là  un fromage à ronger...
Ceci dit il faut bien reconnaître que des tensions voire des conflits éclaterons, qu'il faut mettre en branle la transition, se préparer à la diminution des ressources, qu'on continue de polluer gravement notre planète,  mais surtout, à mon sens, il faudrait que l'on cesse d'accroître la population de la terre. 

L'un des interlocuteurs m'a remercié, ce qui m'a un peu surpris, un autre partageait mes vues et le troisième a été un peu rasséréné par le fait que, quoi qu'on fasse ici en France, nous ne sommes qu'une infime part du problème qui se pose à la planète entière.

Autre sujet amusant, dans le train du retour je me suis retrouvé à côté de la même voyageuse  qu'il y a un mois. Elle m'avait alors étonné pour son organisation au voyage, lecture, mots fléchés, repas préparé d'avance, couverts serviette, et en m'asseyant près d'elle je lui ai dit tout cela. Nous avons alors engagé une conversation. Mais elle parlait très doucement et comme je deviens un peu sourd, ce que je n'ose avouer, j'ai dû gentiment lui dire à un moment que je la rendais à son livre.

En ce qui concerne la règle à calcul, j'ai été surpris que les petits se la disputent, fascinés sans doute par toutes les échelles qu'on y trouve, les opérations qu'on peut y faire et j'ai vu le petit l'emporter pour la montrer au collège... Curieux de tout, il avait demandé à son père, quelques jours auparavant, de lui expliquer comment on faisait pour atteindre le zéro absolu des températures. Oups !

Rentré au Sanctuaire. Allumé le chauffage.




lundi 7 octobre 2019

De l'Île...

Dernière journée en l'Île. Des cantates de Bach pour accompagner la matinée  comme souvent quand je passe ici.
Je ne me suis pas réveillé hier pour brocanter tôt, mais j'y suis allé quand même, sur le coup des dix heures.
Peu de vendeurs, c'était tout petit. Et pourtant j'ai acheté ce crucifix en ivoire, que je qualifierais de gracieux  (on croirait qu'il  termine un 50 km marche et qu'il lève les bras pour fêter la victoire), peut-être de la fin du 19e s..



Une autre sortie hier dimanche, au casino. Pas pour jouer, mais pour voir.
Principale clientèle :  des mémés et des pépés.
Je me suis assis près d'une qui m'a dit venir tous les jours, en quelque sorte sa sortie quotidienne. Elle était installée devant l'une de ses deux machines préférées depuis une bonne heure et finissait de perdre devant moi les 150 euros qu'elle jouait à chaque fois. 
Appuyant mécaniquement sur la touche qui relançait ses mises de 90 centimes, elle venait au casino pour passer une heure ou deux et repartait presque toujours perdante ce qui l'obligeait à se priver un peu pour le reste.



Après cette vision d'une certaine forme de la misère humaine, je suis allé m'offrir une glace italienne, ma préférée, à 1.50 euro... Il faisait beau.

Repas avec P. ce midi. Peut-être qu'au retour je passerai  me recueillir quelques instants sur la tombe de mes parents..

Je pars demain voir les petits...

samedi 5 octobre 2019

De l'attentat..

La sidération qui nous frappe après l'attentat qui a été perpétré avant hier au sein de la Préfecture de Police démontre, s'il le fallait, qu'on ne peut jamais savoir ce qui se passe dans la tête d'un homme. Celui-là,  converti à l'islam, personne ne l'a vu venir. Le fait que ce terroriste travaillait au sein des services de renseignements laisse craindre, en plus, des fuites d'informations ou de fichiers sensibles comme par exemple le fichier des adresses des fonctionnaires de police, d'autant plus qu'il était  habilité  "secret défense". J'entends dire que nos voisins européens  sont inquiets, eux aussi.

Il va y avoir de sérieuses remises en cause dans le fonctionnement de la Préfecture de  Police, comme dans la hiérarchie qui n'a pas réagi au dérapage vers le salafisme de l'assassin, ce qui apparemment n'a pourtant pas échappé à certains..

Je suis toujours effaré de voir que la gauche soutient toujours l'arrivée massive de migrants économiques venant de pays musulmans d'Afrique ou d'ailleurs, sachant qu'ils ne s’intégreront jamais et  essaieront, une fois installés, à imposer leur modèle religieux contre notre société laïque. Sans compter qu'ils sont très majoritairement très  homophobes, soumettent les femmes et ne sont pas près de vivre dans la société ouverte et évoluée qu'est la nôtre. Ils n'ont rien à  nous apporter à part des régressions. Les femmes bâchées prosélytes qu'on croise en permanence en sont le témoignage le plus flagrant. Le Moyen-âge, on l'a déjà  connu, ce n'est pas la peine d'y retourner.

Je suis certain qu'on n'en a pas fini avec le terrorisme. Les frustrés, les instables, les mécontents, les soumis, les primaires, les faibles, les fanatiques sont quantité (12000 fichés S, par exemple ) et prêts à basculer dans l'immonde  et alors, munis d'un simple couteau de cuisine, certains iront tuer gratuitement quelques-uns de nos concitoyens avant qu'on ne les abatte...

J'aimerais que les  opportunistes des oppositions cessent d'agresser ceux qui sont aux affaires et qui essaient de maîtriser la situation. Face à la menace insidieuse et fourbe qui va perdurer, la France aurait besoin de se rassembler. Je suis certain que ceux qui nous gouvernent sont des gens de talent et que tous les râleurs professionnels et les éternels donneurs de leçons a posteriori n'auraient pas fait  mieux...

Je pense avec tristesse aux fonctionnaires de police qui ont été assassinés, à leurs familles et à toutes nos forces de l'ordre si éprouvées en ce moment. Je suis de tout cœur avec eux.




mardi 1 octobre 2019

Des chichis...

J'ai regardé une partie des obsèques de Chirac. L’archevêque de Paris était bien décoré avec un large ruban  qui parcourait sa chasuble violette. Les autres officiants n'y avaient pas droit. A quand une mitre avec des lampes clignotantes ? Je ne comprendrai jamais rien aux pompes cérémonielles. Je préfère largement la sobriété huguenote.
Quelques centaines de personnes sur le parvis, ce n'était pas la foule des grands jours, mais Poutine, Clinton, Hariri, le roi de Jordanie, le prince du Rocher et bien d'autres avaient fait le déplacement. Les républicains modérés étaient tous là eux aussi, venus dire adieu à un passé qu'on ne reverra plus. Les temps ont changé.  Le chiraquisme n'existant pas, Chirac va être tranquillement oublié...

L'orchidée a terminé sa floraison. Celle-ci aura duré environ deux mois et demi.

Prépare un voyage express en l'Île.

Trouvé cet objet que j'ai immédiatement reconnu pour avoir vu mon grand-père s'en servir. Étonné d'apprendre qu'il a un nom et s'appelle un coffin. Encore plus étonné qu'il ait une valeur marchande.



Trouvé également cette belle jatte  datée de 1787, en faïence de Nevers.



vendredi 27 septembre 2019

De Chirac

L'annonce de la mort de Jacques Chirac a, semble-t-il, éteint l'incendie de Rouen. On n'en a plus du tout parlé alors que quelques instants auparavant nous avions directs sur directs sur l'immense colonne de fumée qui s'échappait de l'usine en feu.

Depuis sur toutes les chaines c'est hommages, interviews, confidences, mais je n'ai pas encore entendu quelqu'un nous dire qu'un de ses surnoms était "10 minutes, douche comprise" et qu'il s'en est tapé pas mal... Ce en quoi, de mon point de vue, il a très bien fait. Cette accumulation d'hommages va aussi doper la vente de Corona qui ne pouvait rêver d'une telle publicité.

J'ai regardé hier le C dans l'air qui lui était consacré. Une bonne prestation bien équilibrée de la part des invités. C'est un fait qu'il était très humain et qu'il avait véritablement le sens de l'autre. Il a vécu un drame familial avec son aînée, ce qui le rapproche du général de Gaulle qui a eu aussi son lot de souffrances avec sa propre fille.

Je l'ai croisé une fois pendant de courts instants. Ce que j'ai écrit alors n'a vraiment aucune importance, mais je vais me faire quand même ce petit plaisir d'extirper cela de mon passé.
" Quand je suis arrivé au petit aéroport qui desservait B. j’appris effectivement que l’avion était en retard d’environ une heure. Les militants du RPR plus en retard que moi, n’étaient pas encore très nombreux pour accueillir leur leader. Leur masse gonfla petit à petit, jusqu’à rassembler un trentaine de personnes quand le petit jet atterrit. Jacques Chirac en descendit, suivi de cinq ou six personnes. Il vint rapidement vers le groupe qui l’attendait en claudiquant légèrement, souvenir d’un accident de voiture qui lui avait valu un séjour à l'hôpital. Il serra toutes les mains qui se tendaient, puis je me suis dirigé vers lui, en compagnie d’un journaliste pour l’interroger sur le sens de sa venue à B. Vu de près, c’était un personnage immense, haut et carré, habillé d’un large loden vert qui accroissait son ampleur. Très professionnel il répondit aux quelques mots que nous pûmes lui dire. A nos questions bateau il fit les réponses attendues et affirma qu’ « il ferait tout pour battre la gauche dont la politique ruinait le pays ». C’était bien le moindre de sa part. Tel un météore, il nous laissa puis s’engouffra rapidement dans une voiture pour rejoindre une réunion de sympathisants avant dernière étape de sa journée qui devait l’amener encore à Besançon après un dernier saut de puce avec son jet."

Je ne suis pas allé aux urnes quand il a été opposé à Le Pen, me disant qu'il aurait bien assez de voix comme cela, ce qui fut le cas. Si les pronostics avaient été plus serrés, j'aurais, bien entendu, voté pour lui.
Ce qu'il a fait ensuite de ses 82 % de suffrages en a déçu plus d'un. Lui-même a regretté plus tard de n'avoir pas tenté de rassembler des hommes de bonne volonté de droite et de gauche pour essayer de réformer la France qui en avait déjà bien besoin... Il a fini sa vie en soutenant Hollande.

Je lui souhaite bon vent pour la suite, dans l'au delà, s'il y a cru...

En  bonus  : ma visite du musée du quai Branly.


lundi 23 septembre 2019

Bluettes

La température baisse doucement dans l'appartement, vingt et un degrés ce matin. Un pull sur les épaules. Je rallume généralement le chauffage entre le cinq et le dix octobre.
Bien dormi cette nuit.
Hier je n'ai pas eu le courage d'aller brocanter. Il fallait rouler trente cinq kilomètres en tout, et comme on ne trouve plus rien, il m'a semblé que le jeu n'en valait pas la chandelle
L. m'a donné des quetsches et du raisin. Deux ou trois kilos. Idéal pour faire quelques confitures pour l'hiver, mais je n'ai plus de pots en verre. Je les jette au fur et à mesure. En acheter?
La bouteille de gaz m'a lâché samedi. Elle a tenu cinq ans. Il n'était pas trop tard, la station service qui en vend était toujours ouverte. J'ai pris mon petit caddie à roulette et hop...
L'orchidée, imperturbable,  est toujours en fleurs. Je viens de lui donner un bain, comme chaque début de semaine.
Mon dernier tableau est raté. Le résultat est médiocre, complètement figé, couleurs à chier.
J'ai trouvé une règle à calculs, outil complètement dépassé de nos jours. J'ai l'idée de l'offrir à mon petit fils pour lui montrer ce que sont les logarithmes, ou au moins qu'il entende déjà le mot, mais est-ce bien raisonnable?
J'ai organisé mon prochain voyage express en l'Île, fin de la semaine prochaine.
J'ai pensé un moment poser ma candidature et tenter ma chance pour les GGRMC qui recrutent une nouvelle grande gueule, mais la perte de mon anonymat et de ma  vie tranquille, les haines qu'auraient suscité mes prises de position parfois très catégoriques, m'ont  évidemment fait renoncer. J'ai pourtant des choses à dire, mais bon, j'ai toujours le blog.
Il me reste pour ce midi de la fricassée de poireaux à terminer. J'aime les accommoder de cette manière, mais à chaque fois il y en a trop mais je déteste jeter quoi que ce soit..
La télé ronronne. Je prends ma dose de pubs. "La première semaine gratuite" nous casse toujours les oreilles..
N. est passé hier en fin d'après midi.
J'ai remplacé un robinet. Autopsie de la chose..

Aujourd'hui, vingt trois septembre, début de l'automne...


vendredi 20 septembre 2019

Calamités

Les télés sont gavées par la Mélenchonnerie. On les voit partout, les fidèles soutiens du leader Minimo, à vouloir le défendre par tous les moyens. Je ne les supporte plus, ils me font chier, je zappe systématiquement.
Qu'ils aillent au Venezuela soutenir Maduro, ils y seront peut-être plus utiles. !  Je pense que les Français en ont marre de cette équipe de clowns..

Autre calamité, les gilets jaunes qui veulent encore foutre la merde demain et vont gâcher la journée du patrimoine. La peste jaune !  Ils tuent le commerce, le tourisme,  font un fiasco aux élections et s'enfoncent dans un jusqu'auboutisme  pathologique. Affligeant.!

Il serait temps que les médias cessent de faire la promotion de ces deux groupes de malfaisants. Moi je zappe pour ne plus en entendre parler, je ne dois pas être le seul, avis aux annonceurs...

Je vais prendre ma camomille, ça me calmera...

mardi 17 septembre 2019

Mardi

Sur la brocante dimanche dernier, j'étais le seul à m'intéresser à cette bassinoire et à son magnifique motif d'étoile à neuf branches que j'ai achetée quasiment pour le prix du laiton. Il a fallu lui trouver une place et je l'ai accrochée sans l'astiquer, la laissant dans son jus.
Je suis toujours attristé de constater de tels objets ne parlent plus à personne. Pourtant ils ont été utiles, ils ont été embellis et ils ont nécessité des heures de travail pour être fabriqués. 

Je ne vais pas m'étendre sur le cirque mélenchonesque auquel nous assistons en avant programme du procès qui va avoir lieu à la fin de la semaine. Une fois de plus le leader Minimo est grotesque et nous prend pour des quiches s'il croit qu'il va influencer qui que ce soit par ses braillements. Aucun gogo ne va se laisser impressionner par ses simagrées et plus il se clownise, plus il s'enfonce vers le néant où  il entraîne d'ailleurs la gauche tout entière.  Les juges, bien entendu, ne vont pas se laisser faire.

Je me suis réjoui de la chute de la maison Balkany qui nous a nargué durant des années. Ils étaient surnommés les  Thénardier  et ont fait de leur ville la plus endettée de France.  Un bel exploit. L'autre exploit a été de voir la dame Balkany faire son théâtre ce week-end, sans honte pour les 3 années de prison ferme auxquelles elle a été condamnée.

Macron vient de lancer le dossier immigration et va essayer de contrôler le phénomène. Ça va être difficile, mais j'espère qu'il obtiendra des résultats probants. Il a tout mon soutien.



dimanche 15 septembre 2019

La photo du mois

Le thème du mois : "Objet(s) de notre enfance"



Ce petit puits c'est le seul bibelot que j'ai connu chez mes parents. Ils n'étaient pas bien riches, une formule pour ne pas dire qu'ils étaient pauvres, et ils vivaient  tant bien que mal au jour le jour, aidés, parfois, par mes grands parents.
Mon père a tenu cependant à nous faire faire des études. L'école, souvent, savait attendre pour le paiement des  pensions...


Ont également participé  :

samedi 14 septembre 2019

Suite du voyage..

Ma cousine a été bien enterrée avec suffisamment d'encens,  d'eau bénite, de chants et de prières pour que son trajet dans l'au-delà soit direct au paradis. Depuis elle repose dans le petit cimetière qui entoure l'église, dans lequel j'ai retrouvé la tombe de mes arrières grands-parents,  monument complètement abandonné,  envahi d'herbes, pour lequel on s'est promis, cousins, cousines, de faire quelque chose, ne serait-ce que de passer du glyphosate qui ne saurait plus leur faire aucun mal.
Je les ai bien connus, mes vénérables ancêtres, avec lesquels j'ai joué à la belote. Je retrouve parfois mon arrière grand père, qui était marin pécheur, sur de vielles cartes postales, ou le couple en photo dans des livres d'histoire locale.



Pour aller à la gare j'ai emprunté un des nouveaux bus électriques avec wifi à bord, roulant souvent en site propre, qui viennent juste d’être mis en service. Des millions et des millions d'euros dépensés pour voyager dans une ambiance bleue à leds partout, froide à faire déprimer le matin quand on va au boulot, et alors qu'avant je mettais  entre vingt et vingt cinq minutes pour aller prendre mon train, il m'en aura fallu cette fois-ci plus que quarante pour faire mon trajet.  J'appelle ça un fiasco. Mais puiqu'il y a la wifi à bord....


Passage pour voir les petits qui n'accordent quasiment plus d'attention à leur grand père. Je pense que j'ai été aussi comme cela avec le mien. Je ne sais même pas si le fait d'exploser en mille morceaux devant eux les détournerait de leurs tablettes. Ils jetteraient peut-être un regard vers le tas fumant que je formerais alors, pour aussitôt retourner à leur jeux ou leurs je ne sais pas quoi.  Mon fils essaye de reprendre le contrôle et en a limité l'usage à deux heures par jour, mais quand ils ont utilisé leur quota, ils plongent l'instant d'après dans des livres ou des bandes dessinées... Il va falloir que je me déguise en indien avec des plumes et entreprenne une danse du scalp pour qu'ils me remarquent, à défaut d'exploser...
Il n'empêche que je suis quand même très content de les voir..

Passage ensuite chez ma fille où j'ai remplacé un radiateur électrique, ce qui m'a pris un peu de temps car il a fallu aller l'acheter, le rapporter en métro ( 19 kilos ) et l'installer..

Retour au Sanctuaire hier matin, passage de G., tarte flambée avec P. et Emmas ce matin pour rapporter ces deux crottes, une tirelire en forme de liasse de billets de banque et une curieuse petite boîte en fonte d'aluminium, objets dont je n'ai pas encore trouvé d'équivalent sur le Net...

L'orchidée est toujours en pleine forme..

lundi 9 septembre 2019

Bref passage..

Tout petit séjour en l'Île. Beau temps...Peut-être resterai-je plus  longuement en octobre, mais j'aime ces passages express. J'irai à l'enterrement d'une cousine cet après midi, l'occasion de voir certains membres de ma famille qui ne se rassemble, hélas, que pour ce genre d'événement. Je ne serai moi-même que le cousin qu'on ne voit que rarement pour ne pas dire jamais.. Mon frère y sera lui aussi.

Sinon, toujours agréable de manger avec P. Il fait partie des rares personnes à qui  je peux tout raconter de ma vie, et vice versa, y compris les passages scabreux qui n'ont pas manqué et qui, heureusement,  ne manquent pas encore.. Nous avons ainsi parfois des conversations qui feraient s'hérisser les cheveux sur plus d'une tête et qui nous confirment que nous n'avons pas si mal vécu que cela et qu'il nous en reste encore à vivre comme, par exemple, réaliser ce fantasme d'entrer dans un confessionnal, de raconter toutes nos turpitudes au jeune prêtre, car ce sont d'infâmes péchés qui vont nous conduire tout droit en enfer selon le saint catéchisme de la sainte église, et d'imaginer que nos aveux, aussi véridiques et détaillés que possible, excitent le confesseur et lui fasse avoir une splendide érection. La récompense serait de l'entendre se tortiller sur sa chaise pour calmer ses nerfs, tenter d'abréger la confession pour ne pas en ouïr davantage et de  dire à la fin qu'il ne peut pas  donner l'absolution à un pécheur qui n'éprouve aucun regret pour tout le mal qu'il a fait...

Qu'on se rassure, ça va rester un fantasme, mais quoi de plus drôle que de se raconter des bêtises pareilles..

Demain début du retour avec une étape chez chacun de mes enfants..

Trouvé ces couverts à poisson par Louis Coignet  1893 - 1928.


mardi 3 septembre 2019

Petites news

C'est la rentrée. Se termine ainsi le cycle de l'été.  Mon petit fils a fait ses premiers pas au collège. "Trop bien" m'a-t-il résumé au téléphone sa première journée de sixième.  Il m'a ensuite fait l'analyse de son emploi du temps soulignant qu'il avait deux heures et demie de permanence mal placées. J'attends de le voir à mon retour de l'Île pour approfondir le sujet. Comme sa sœur l'année dernière, il a reçu de ses parents un téléphone portable pour, sans doute, ritualiser son entrée dans l'adolescence. Autrefois c'était la communion solennelle qui avait ce rôle avec tous les étouffoirs que savait mettre l' église sur les premiers émois adolescents, Jésus avait tant souffert pour nous, maintenant c'est cet accès phénoménal au monde qu'on offre pour que l'enfant s'ouvre aux autres et à lui-même...

Je regarde là, fort distraitement d'ailleurs -le sujet mériterait toute mon attention- , C dans l'air  consacré aujourd'hui aux violences conjugales et aux féminicides. Il ne fait aucun doute que le débat sur la place des femmes dans la société débouchera sur le rôle délétère des religions. La brocante de dimanche dernier était un véritable festival de femmes bâchées, plus dissimulées les unes que les autres derrière leurs horribles tenues destinées à les faire disparaître ou pour le moins à les rabaisser. Je me demande toujours ce que leurs mecs ont dans la tête et qu'est-ce qu'ils peuvent apporter à notre société comme ouverture et comme bien-être. Leur religion leur donne de plus le droit de battre leurs femmes....

Je pars après demain rejoindre ma fille qui a passé quelques jours en l'Île. Nous mangerons avec mon frère le soir de mon arrivée. Je verrai P. le lundi suivant et terminerai mon court voyage en allant faire un coucou à mes petits enfants comme je l'ai dit plus haut...  Un voyage comme un rituel de passage vers l'automne...

.L'orchidée est toujours en fleur et ses feuilles ont grandi. Quelle plante étonnante !...

mardi 27 août 2019

Du G7

Macron a réussi son G7. Les oppositions pensent le contraire, on va appeler cela de la démocratie. Tout ce que fait l'autre est nul en démocratie, et quand on rentre chez soi, qu'on allume l'électricité et qu'il y a de la lumière, on trouve cela normal et évident et n'est certainement pas dû à ceux qui sont en charge des affaires, qui négocient sans cesse avec les patrons, les syndicats, les fournisseurs d'uranium et les autres.
Un opposant, c'est comme cela. Tout ce que fait l'autre est nul. Son yaourt préféré est là, à disposition dans son hyper marché et il tend le bras comme une évidence, le place dans le caddie, et va le manger le soir sans imaginer un seul instant tout le boulot de ceux qui sont en charge des affaires, les négociations avec les agriculteurs, avec la grande distribution, l'entretien des routes pour les camions de livraison, la surveillance sanitaire, les impôts et taxes, la redistribution pour que chacun mange à sa faim, et tout le reste. Non, pour un opposant, tout ce que fait l'autre c'est nul.

Macron a réussi son G7. C'est bien que les gens se rencontrent, se connaissent, discutent ensemble et même s'il n'en sort pas grand chose, ce sont des cultures, des modes de vie qui échangent, qui entendent parler des problèmes de l'autre et qui peuvent coopérer pour essayer de rendre la vie meilleure pour tous. Nous vivons sur une boule de 6378 km de rayon, assez dense pour avoir une atmosphère. Il vaut mieux qu'on s'entende sur nos biens collectifs, car il n'y a pas de plan B.

Alors, les opposants professionnels, les gémissants permanents, les assistés de vocation, les insoumis opportunistes, les flagellants pseudo-masochistes, arrêtez de croire qu'on vous écoute. Vous parlez quasiment dans le désert. Quand le ciel est bleu, il est bleu.


jeudi 22 août 2019

Micro news

Finalement j'ai renoncé à aller en l'Île pour le G7. C'était juste histoire de, et vu les emmerdes que suggère la présence de 13200 policiers sur place, je crois que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Pouvoir dire que j'y étais ne me fera pas un sujet de conversation spécialement intéressant . J'irai en l'Île plus tard de manière plus appropriée et de telle sorte que je puisse voir mes petits enfants au retour.

Sinon, jours tranquilles ici au Sanctuaire. Je vais faire mes tours aux Emmaüs pour rapporter pas grand-chose comme ce réveil à l'ancienne qui fait tic-tac la nuit et dérange, empêchant de dormir, ce qu'on a parfaitement oublié de nos jours avec nos réveils modernes. Sans parler des chiffres lumineux la nuit, dopés avec des sels de radium ou une cochonnerie de ce style..

Brocanté aussi les deux derniers dimanches pour ramasser un PV en y allant.  J'ai perdu un point du coup...


lundi 19 août 2019

Souvenirs

Un peu de nostalgie aujourd'hui.

L. qui avait fait des études complètes de médecine, mais n'avait pas passé sa thèse pour terminer le cursus, n'avait pas pu exercer comme médecin et s'était retrouvé brocanteur. Nous avons étés ami durant quelques années et nous nous sommes éloignés l'un de  l'autre à la suite de différents idéologiques. Il voulait toujours prendre la défense du plus faible, en avait fait une règle de vie incontournable,  et nous nous sommes particulièrement heurté sur le sujet de l'avortement, lui prenant le parti du fœtus, le plus faible, et était contre, et moi prenant le parti de la mère et était pour.
Sa rigidité, bien qu'elle n'ait rien à voir avec quelque aspect religieux que ce soit, mes convictions,  aussi solides que les siennes, nous ont conduit à prendre des distances l'un par rapport à l'autre.

Je ne le voyais plus depuis longtemps sur les marchés. J'ai croisé hier  un brocanteur qui m'a dit le connaitre pour m'annoncer qu'il était mort depuis quatre ans.  Oups !

Souvenirs, souvenirs.  J'en ai évoqué quelques-uns avec mon informateur et, m'a-t-il, dit ça lui a fait du bien de d'évoquer ce personnage un peu hors du commun. Ainsi a-t-il revécu quelques instants...

Trouvé ce coffret recouvert de cuir d'artisanat touareg. Beau travail raffiné...


jeudi 15 août 2019

La photo du mois

Thème du mois :  mythes et mythologie(s).



Père Lachaise. Le gisant de Victor Noir par Jules Dalou.
Victor Noir est assassiné à 21 ans le 10 janvier 1870 par le prince Pierre-Napoléon Bonaparte, cousin de Napoléon III, empereur régnant.  Cent mille personnes assistent à ses funérailles et il devient un symbole républicain.
La belle virilité du gisant entraîne certains femmes en mal d'enfant à venir caresser son bulge pour devenir fertiles, mythe toujours en vogue de nos jours, d'où l'usure qu'on peut voir sur le bronze....



Ont également participé :

lundi 12 août 2019

Du préau...

Je viens de passer quatre jours chez ma fille. Elle rêvait depuis longtemps d’électrifier le préau au fond de sa pelouse pour avoir de la lumière et des prises de courant. Ce fut le but de ce voyage pour lequel elle prit deux jours de congé pour m'aider.

Donc jeudi matin nous avons commencé par l'expression des besoins. Des lampes où, des prises où ?  Ensuite un schéma pour concrétiser, discussion et pour finir, la liste des achats.
Passant de la théorie à la pratique, j'ai commencé par regarder comment rentrer dans  la maison et me raccorder à son tableau électrique général. Nous avons poursuivi par l'examen des extrémités de la gaine qui a été enterrée par l'antépénultième propriétaire qui avait, lui aussi, prévu de raccorder le préau à la maison, examen pour constater que le fil de tirage, en  nylon, était toujours là, oh joie, mais qu'il était coincé et qu'on n'arrivait pas à le faire bouger.
Petit à petit, nous y sommes parvenus, sans tirer trop fort cependant pour ne pas qu'il casse, ce qui aurait mis fin à notre velléité de travaux..
Nous filâmes ensuite à Leroy Merlin pour faire les courses.. Total dans les 300 euros...




Au retour, toute la question était de savoir si nous parviendrions à passer le câble électrique que nous venions d'acheter, à l'intérieur de la gaine enterrée.. Pas question de risquer l'opération avec la ficelle en place beaucoup trop fragile. Après plusieurs tentatives infructueuses pour rentrer du matériel plus solide que nous venions d'acquérir, ma fille me proposa du fil de fer dont elle avait un petit rouleau de 50 m tout neuf.  Nous avons réussi le remplacement de la cordelette de nylon par notre fil de fer, doublé pour en augmenter la résistance, tout en observant que la gaine n'allait pas en ligne droite sous la pelouse.

Je ne sentais vraiment pas la suite et avais peur d'un échec, mais nous n'avions pas d'autre choix que d'essayer de tirer le câble définitif. Et donc  en voiture Simone. J'ai tiré comme un bœuf pour faire rentrer ce câble qui a avancé tant bien que mal,  la gaine posée depuis plus de dix ans devait être écrasée ou en très mauvais état . Par chance le câble est ressorti de quelques centimètres avant que le double fil de fer ne casse. Impossible dès lors de le faire bouger, mais ouf, l'essentiel était fait, nous avions traversé la pelouse. Fin de la première journée..

Deuxième et troisième journées plus classiques. Percements, chevilles, tubes, fixations, vissages, traçages au bleu, raccordement, pose de prises, de lampes, d'interrupteurs... Nous avons terminé samedi après midi avec la participation du compagnon de ma fille. C'est alors que j'ai branché au tableau général.  Basculement du disjoncteur de protection  et hop, tout a fonctionné du premier coup. Champagne !




Dimanche après midi  sortie à Auvers sur Oise, envahi par des Japonais, sous un ciel assurément Van-Goghien. Un beau village bâti à flan de falaise  et un beau parcours que nous avons fait à pied. Visite, ému,  de la chambre mortuaire de Vincent dans l'auberge Ravoux, visite de la maison du docteur Gachet, où j'ai dû faire pipi, une manière comme une autre d'entrer dans l'histoire de l'art, et ensuite le cimetière qu'on a rejoint en passant par la sente  du Montier   où, traversant des  champs, on s'est retrouvé en plein dans les paysages qu'a peints Van Gogh à la fin de sa courte vie.

Retour au Sanctuaire lundi.




mardi 6 août 2019

Zellenberg

Je brocante un peu, mais juste pour trouver des petites choses, ce qui me satisfait largement. Je dépense quelques euros, rarement plus, ce qui me revient bien moins cher qu'une addiction au tabac.

Dernière entrée au Sanctuaire, cette gravure extraite du Topographia Alsaciae de Merian 1644 montrant Zellenberg.




De nos jours les remparts, le château ont disparu. C'est un village cossu situé en plein vignoble




vendredi 2 août 2019

De l'utilité des vieux...

Étonnant jeune homme qui est venu me voir hier pour la première fois. Après m'avoir raconté sur un réseau social comment son père se masturbait devant lui en lui faisant renifler ses chaussettes quand il avait entre dix et douze ans, il m'a demandé si je ne pouvais pas jouer le rôle et m'appeler papa pour réitérer cette scène dont il avait la nostalgie.

C'est ainsi que je ne suis retrouvé  caressant son visage avec mes pieds  en chaussettes déjà portées - il fallait qu'elles sentent un peu-  et le regardant peu à peu prendre son plaisir au fur et à mesure qu'il se déshabillait, suçait mes orteils et se masturbait. Il finit par avoir un bel orgasme et me remercia ensuite d'avoir pu reproduire cette scène fondamentale pour lui qui me laissa cependant complètement inerte, car je le suis définitivement..

Je lui ai répondu qu'il avait de la chance de m'avoir trouvé et qu'un psy ne pourrait pas lui en faire autant.. Ce à quoi il m'apprit qu'il en consultait un régulièrement. Je lui ai alors demandé s'il lui avait raconté cette scène avec son père. Il me répondit que non, ce à quoi je lui ai conseillé de le faire à la prochaine séance et même d'ajouter ce que nous venions de vivre dans le moindre détail. J'ai insisté en remarquant que les psy pouvaient tout entendre et qu'ils étaient payés pour cela.

Mais j'imagine qu'il ne le fera pas, trop peur d'écorner son image, pas assez en confiance, honteux peut-être, trop rabaissé par son père,  il a mille raisons de demander de l'aide sans oser dire pourquoi...

Ça me rappelle S. que j'avais rencontré alors qu'il était en profonde dépression et qui, de la même manière, suivi par une psy, ne lui avait jamais dit qu'il se travestissait  et qu'il rêvait, parfois et même souvent, d'être une femme. Je lui ai fait remarquer que ses séances ne servaient à rien puisqu'il n'abordait pas le cœur du problème. A ce qu'il m'a raconté, la psy n'avait rien vu de ses troubles profonds et elle n'osait pas non plus l'orienter vers d'éventuels désirs homosexuels refoulés.  Quoiqu'il en soit, nos séances à nous, très cul, lui en trav, ont dû, à l'époque, lui faire le plus grand bien, puisqu'au bout de quelque temps je n'entendis plus parler de lui..

Je ne sais pas pourquoi, mais je fais parfois ce genre de rencontre. Je suis pourtant vieux, barbu et chevelu de blanc. Mais peut-être que c'est cette différence d'âge, quelque part rassurante, qui attire des jeunes mecs en quête d'identité. Je peux tout entendre, allant jusqu'aux tréfonds des fantasmes refoulés, et je peux même y mettre de ma personne ce qu'aucun psy ne pourra jamais s'autoriser... Et donc, mes aventures continuent et, je l'espère, pour le plus grand bien des uns et des autres....

Trouvé cette petite gravure 18e.



jeudi 25 juillet 2019

En attendant la canicule...

Il est tôt et il fait 28,2 degrés dans l'appartement. J'attends tranquillement en slip la canicule promise pour cet après midi avec une température qui avoisinera les 40 degrés.
Je dois faire la queue  tout à l'heure aux Emmaus, en plein soleil et ça sera le seul moment de la journée où je serai dehors à risquer l'insolation.

Hier j'y suis passé, au retour de la visite de contrôle des suites de l'ablation de ma prostate, et la bonne nouvelle c'est que le médecin spécialiste en radiothérapie a jugé que notre prochaine rencontre aura lieu dans un an, mon taux de PSA étant indétectable. J'ai  déjà pris rendez-vous pour juillet 2020.
En attendant, je revois en octobre l'urologue qui m'a opéré. A ma dernière consultation il m'a fait à ma demande, comme la loi l'y oblige, m'a-t-il dit, une piqûre dans la verge, pour me montrer comment procéder en vue d'avoir des érections. La Sécurité sociale rembourse totalement les injections, mais je n'ai pas été convaincu par le résultat et je ne sais pas si je recommencerai, même si je peux augmenter la dose pour avoir une meilleure rigidité.

Nous vivons quand même dans un beau pays où la collectivité prend en charge les malheurs  de chacun, allant même jusqu'à essayer de compenser la perte de puissance sexuelle pour permettre la poursuite d'une vie épanouie...Je ne comprends pas pourquoi tant de gens passent leur temps à se plaindre sans cesse, à critiquer les élites qui organisent et améliorent constamment notre système social qui est si protecteur et si ouvert.

Pour l'extension de la PMA à toutes les femmes, par exemple, ça va encore être le déferlement des lamentations des élites catholiques conservatrices,  qui vont nous seriner avec ces enfants qui vont naître sans père, alors qu'ils ne sont pas du tout choqués par leurs prêtres sans femme, lesquels sont plus perturbés dans leur vie affective et sexuelle que ne le seront jamais ces enfants qui, désirés, seront entourés de beaucoup d'amour. Je hais les religions...

Pour rester dans ce chapitre des religions, j'ai été surpris, hier, de rencontrer un jeune Tunisien. Je passe du temps sur les réseaux sociaux, histoire de passer le temps, justement, et ce garçon est venu, ce qui est exceptionnel. Il s'est présenté comme ingénieur en robotique, pacsé avec un Français de mon âge, aimant les vieux, et ravi d'être en France pour pouvoir vivre son homosexualité alors que dans son pays c'est pratiquement impossible. Homosexuel, il l'est, carrément, et j'espère m'être bien occupé de lui pour qu'il ait envie de revenir.
Nous avons commencé une discussion qui ne va pas manquer d'être intéressante, si elle se développe, car il est croyant, croyant au point de faire ses cinq prières par jour. Je lui ai, bien entendu, dit ce que je pensais des religions, et nous avons effectué, comme qui dirait, un premier tour de chauffe...  La suite, peut- être, si je le revois...

G. est parti quelques jours en vacances avec sa femme, de sorte que je vais devoir m'en passer. Notre relation dure depuis une quinzaine d'années et il apparaît, ici dans le blog, de temps en temps. C'est peut-être cette absence qui m'a fait rencontrer ce jeune Tunisien..

M. va bien et L. passera samedi soir... Comme on peut le voir, même diminué, j'ai encore une vie intéressante...

Une toile vierge est sur le chevalet  depuis au moins un mois et voudrait que je la remplisse.
J'essaie, tant bien que mal, de relire l'Histoire d'O, mais je ne suis pas emballé. 

Je vais faire une lessive et j'attends la canicule...