L'affaire Alexia Daval n'a pas fini de faire couler de l'encre. L'avocat du mis en examen, Maître Schwerdorffer, a semble-t-il dépassé les bornes en communiquant cet après-midi avant la procureure de la République et ses confrères lui sont tombés dessus à bras raccourci en invoquant la déontologie et tout le bazar...
Moi, en tant que citoyen de deuxième zone, je n'ai pas ce genre de pudeur et il ne m'a pas choqué. Je le trouve même assez sympathique et assez cohérent dans ses propos. Et puis il est peut-être temps de bousculer un peu notre compassée justice dans ses usages et ses rituels...
Et voilà que cet avocat en a remis une couche ce soir en déclarant que le Jonathann était un homme victime des crises de sa femme...
On démarre maintenant une séquence étonnante qui va alimenter à foison la presse et les médias, ça leur fait un bon fromage de plus, jouant maintenant une partie à front renversé : le violent n’était pas celui qu'on croit...
Je ne sais pas ce qui va sortir des expertises psychiatriques du meurtrier. J'ai entendu une intervenante ce soir sur BFMTV qui m'a semblé un peu à côté de la plaque en le trouvant d'emblée pervers et retors. A mon sens ça sera plus complexe et plus ambigu que cela.
Dans cette affaire je plains les membres de la famille de la victime et tous les proches de cette histoire qui vont se retrouver pris dans une tourmente médiatique alors qu'ils auraient besoin de paix et de sérénité pour encaisser tout ce qui vient de leur tomber dessus aujourd'hui. Eux, c'est sûr, ils viennent de prendre perpète....
Il manque " les 30 dernières heures de sa vie", les "30 dernières minutes de sa vie"...