Je me connecte fort tard à internet ces jours-ci: journées consacrées à la famille en ce qu'elle a de plus mignon: mes petits enfants. J'ai joué au jeu des sept familles et j'ai empilé des cubes, activités de la plus haute importance et du plus grand intérêt en ce qui concerne la transmission de certaines valeurs... Alors je ne sais pas trop ce qui s'est passé dans le monde: il tournera bien sans moi.
Je lis cependant mes blogs préférés en diagonale, comme par exemple Sarkofrance, Virgile, Luc le Belge et Concept, et mes blogs détestés que je ne citerai pas car je ne vais tout de même pas avoir la folie passagère de leur faire de la pub.
Une exception peut-être en citant le Salon Beige, où je viens chercher ma dose quotidienne de pure méchanceté et d'intolérance, et qui veut "gagner le combat de l'amour vrai contre la violence qu'exerce l'Etat sur le couple humain". Je ne sais pas où il vont chercher tout ce qu'ils racontent, mais ça me laisse souvent coit. Encore que tant qu'on n'a pas lu Notre Dame des Neiges, un sommet dans le genre, on ne peut pas savoir qu'" une nuisette par exemple, c’est très bien pour dormir, pas pour aller faire ses courses." Là, je suis sur le cul... Mais finalement, en y réfléchissant bien, il y a encore pire: les commentaires d'une sorte de femelle coucou qui vient pondre ses oeufs dans le nid des autres, ou bien les commentaires qu'on peut lire sur les Intransigeants, que j'ai déjà cité par le passé et qui frisent parfois la correctionnelle...
Il faut de tout pour faire un monde et j'en suis bien ravi: mes meilleurs ennemis et mes pires amis me sont maintenant, quelque part, familiers et j'aurais du mal à m'en défaire, bien qu'ils fussent virtuels. Aussi, je fais ici bien volontiers un bonjour à Maé, un signe amical à Constantin Copronyme, un bisous à Gwedenis, un schmutz à Bandarblog, une poignée de main à Didier, une gâterie à Rouge Cerise et bien des choses à tous ceux que j'ai oublié de citer: leurs billets me ravissent et j'ai beaucoup de plaisir à les lire...