Si je veux me souvenir de ce Noël, je penserai certainement que c'est celui où je reçu ma pendulette d'officier, cadeau de mes enfants en remerciement des travaux que je suis allé faire chez eux. La matière est quasi inépuisable et j'exercerai mes talents de plombier l'année prochaine avec deux salles de bain en projet.
Ma petite fille aime aussi les pendules et les montres, c'est une chose que nous avons en commun quand bien même elle ne sait pas encore lire l'heure: elle en porte une vraie au poignet en permanence et était vraiment réjouie aujourd'hui que le père Noël lui ait apporté un vrai réveil pour mettre dans sa chambre. Sa passion, m'a dit mon fils, vient d'un héros d'un dessin animé qui ne sort jamais sans avoir l'heure au bras. Je ne sais pas si dans les contes de mon enfance j'ai croisé ce type de personnage, mais je possède cinq horloges comtoises, quelques pendulettes et une dizaine d'oignons qui fonctionnent parfaitement quoique de manière caractérielle de temps à autre. J'ai aussi quelques montres de poignet mécaniques que je porte parfois. Rien de bien précieux, mais rien de médiocre non plus (ma montre à complications me vaut de louangeux commentaires) , tout ça récupéré sur des brocantes, en fait des objets que des gens ne voulaient plus et qui on trouvé un meilleur sort chez moi.
Sinon, comme grand-père entouré de ses petits enfants, ces fêtes de Noël furent familiales et chaleureuses avec la surprise d'entendre ma petite fille, que ses parents ont dû mettre dans une école maternelle catholique en septembre faute qu'on la prenne à deux ans à l'école publique, entonner:
"Entre le bœuf et l'âne gris
Dort, dort, dort le petit fils
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l'entour de ce grand Dieu d'amour...."
Déjà des séraphins ! Il y en a qui ne perdent pas de temps...!