Mon fils ce matin m'a signalé cet espoir qui nous viendrait de l'Intelligence artificielle.
"Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) semble avoir ouvert la voie à un moyen plus rapide que les tests déjà existants. Comme elle l'explique sur son site, des chercheurs de l'université américaine ont développé un modèle d'intelligence artificielle capable de déceler, d'après la toux d'un patient, s'il est atteint par le virus.
Pour ce faire, l'intelligence artificielle s'appuie sur des dizaines de milliers d'échantillons audio de toux et de mots prononcés. Résultat : 98,5 % des personnes décelées positives au virus par l'IA l'avaient effectivement contracté. Sur ce total, 100 % des patients asymptomatiques ont été correctement dépistés.
La méthode serait alors simple : l'utilisateur se connecterait quotidiennement à l'application, tousserait face à son téléphone, puis saurait très vite s'il doit se faire formellement dépister. « La mise en œuvre efficace de cet outil de diagnostic de groupe pourrait réduire la propagation de la pandémie si tout le monde l'utilise avant d'aller dans une salle de classe, une usine ou un restaurant »"
Voilà qui est complètement étonnant, mais pourquoi pas?
Pour parler des émissions télé que j'aime et aller dans la direction strictement opposée à ce monde de l'IA, j'ai plaisir à regarder en début de matinée du samedi sur la chaîne 24 l'émission qui s'intitule " Retour à l'instinct primaire".
Deux candidats qui ne se connaissent pas, un homme, une femme, sont immergés nus dans un des endroit des plus hostiles de la planète avec deux accessoires qu'ils ont choisis et doivent y survivre trois semaines.
Un challenge que relèvent des aventuriers soigneusement triés sur le volet, tant l'épreuve est dure, ceux qui parviennent au bout perdent environ dix kilos.
Bien entendu il s'agit de télé et une équipe réduite filme de jour les challengers, mais sans intervenir, et les compétiteurs peuvent arrêter à tout moment. La nuit, le moment le plus redoutable en raison du froid et des animaux sauvages, les concurrents sont seuls, livrés à eux mêmes.
Des deux outils emportés, l'homme choisit toujours une machette et la femme souvent un grattoir allume feu, ou bien un récipient, ou bien une moustiquaire. Parfois la production donne le récipient en 3e objet quand elle estime que dans l'environnement choisi il n'y aura pas de quoi fabriquer quelque chose pour faire bouillir l'eau.
L'émission, aux images floutées, d'un format de 52 minutes, résume donc ces trois semaines passées dans des conditions dignes de la préhistoire quand l'homme vivait démuni de tout.
Elle nous offre un formidable regard sur la notion de couple. Quels sont les couples qui fonctionnent, ceux qui se déchirent ? La réussite de l'épreuve est d'autant facilitée quand les deux sujets font preuve de beaucoup de bienveillance l'un pour l'autre, sans manifestation de domination tout en répartissant les rôles suivant les savoirs et les acquis de chacun.
La production forme parfois des couples improbables : un homme de 67 ans avec une femme de 30 ans, ou l'inverse.
J'ai, rangé dans un rayon, ce vase datant du néolithique moyen, vieux d'environ 5500 ans et souvent je me suis posé des questions le concernant. Je commence maintenant à avoir des réponses...