Macron a réussi son G7. Les oppositions pensent le contraire, on va appeler cela de la démocratie. Tout ce que fait l'autre est nul en démocratie, et quand on rentre chez soi, qu'on allume l'électricité et qu'il y a de la lumière, on trouve cela normal et évident et n'est certainement pas dû à ceux qui sont en charge des affaires, qui négocient sans cesse avec les patrons, les syndicats, les fournisseurs d'uranium et les autres.
Un opposant, c'est comme cela. Tout ce que fait l'autre est nul. Son yaourt préféré est là, à disposition dans son hyper marché et il tend le bras comme une évidence, le place dans le caddie, et va le manger le soir sans imaginer un seul instant tout le boulot de ceux qui sont en charge des affaires, les négociations avec les agriculteurs, avec la grande distribution, l'entretien des routes pour les camions de livraison, la surveillance sanitaire, les impôts et taxes, la redistribution pour que chacun mange à sa faim, et tout le reste. Non, pour un opposant, tout ce que fait l'autre c'est nul.
Macron a réussi son G7. C'est bien que les gens se rencontrent, se connaissent, discutent ensemble et même s'il n'en sort pas grand chose, ce sont des cultures, des modes de vie qui échangent, qui entendent parler des problèmes de l'autre et qui peuvent coopérer pour essayer de rendre la vie meilleure pour tous. Nous vivons sur une boule de 6378 km de rayon, assez dense pour avoir une atmosphère. Il vaut mieux qu'on s'entende sur nos biens collectifs, car il n'y a pas de plan B.
Alors, les opposants professionnels, les gémissants permanents, les assistés de vocation, les insoumis opportunistes, les flagellants pseudo-masochistes, arrêtez de croire qu'on vous écoute. Vous parlez quasiment dans le désert. Quand le ciel est bleu, il est bleu.