Pour rester dans le coup je me suis ouvert un compte Twitter: @renepaulhenry. C'est sympa, mais qu'est ce que je fais avec ça, comment ça marche, à quoi ça sert? Il y a de plus en plus de gadgets informatiques de toutes sortes, tous plus inutiles les uns que les autres; je me demande ce que tout cela sera dans cent ans.... J'ose à peine l'imaginer, je n'y parviens d'ailleurs pas. J'ai vu ce matin, aux Emmaus, une balance précise au gramme près jusqu'à quatre kilos, qui donnait l'heure en plus et qui pouvait servir aussi de minuterie, un thermomètre capable de prendre la température dans l'oreille, sur le front, sur la surface de l'eau du bain et était capable d'autres choses encore, un poste FM de douche comme s' il était indispensable d'écouter la radio en se lavant. Il y a quelques années, les gens chantaient quand ils se savonnaient. Plus personne ne fredonne de nos jours, étant trop occupé à tourner des boutons, à régler son téléphone portable, à essayer de comprendre comment fonctionne cette foutue télécommande, à rechercher son Ipod ( où l'ai-je bien laissé ?). Je hélais dans la rue, hier, une jeune femme qui poussait un landau, pour lui demander un renseignement. Elle ne répondit pas, continuant son chemin comme si je n'existait pas. J'ai insisté, haussant la voix, mais rien à faire, quand je me suis aperçu qu'elle avait des écouteurs dans les oreilles, vivant dans un autre monde ( son bébé, lui, avait peut-être envie de communiquer ) tout en marchant parmi nous...
Je trouve le progrès bien utile et bien nécessaire. La science, les techniques améliorent nos vies et fondent en permanence de nouvelles cultures, de nouveaux comportements. J'essaie de suivre le rythme, mais j'avoue que parfois je me pose là, regoûte au plaisir d'écouter un disque vinyl, regarde une photo argentique, détaille un tableau peint à la main, feuillette un vieux livre, astique un objet inutile, parle avec un être humain, supporte quelques douleurs de-ci de-là, et, vénérant presque tout ce qui nous a précédé, parfois essaie d'imaginer les années 2100, 2200, 2300....
Je trouve le progrès bien utile et bien nécessaire. La science, les techniques améliorent nos vies et fondent en permanence de nouvelles cultures, de nouveaux comportements. J'essaie de suivre le rythme, mais j'avoue que parfois je me pose là, regoûte au plaisir d'écouter un disque vinyl, regarde une photo argentique, détaille un tableau peint à la main, feuillette un vieux livre, astique un objet inutile, parle avec un être humain, supporte quelques douleurs de-ci de-là, et, vénérant presque tout ce qui nous a précédé, parfois essaie d'imaginer les années 2100, 2200, 2300....
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