mercredi 2 septembre 2009

"Grand"

Ma description méthodique du vide mérite parfois bien son nom quand je parle de politique sarkozienne. Ce "grand" emprunt, par exemple, dont on ne sait pour l'instant que faire et dont seul le mot "grand" peut faire illusion. Bien sûr on a créé une commission pour faire monter la sauce, la faire prendre ensuite, et la faire avaler à l'opinion... Ce "grand" emprunt sera un trou ( par essence vide ) de plus qu'il faudra rembourser par de "grands" sacrifices, doubles de la taille du trou, car s'y ajouteront les intérêts qui, cumulés, doublant pratiquement (c'est une simple question de mathématiques) le capital emprunté. Chacun de nous, pour s'être endetté à un moment où à un autre de sa vie, connaît bien ce mécanisme...

Ce "grand" emprunt, c'est donc, pour résumer, dépenser maintenant pour payer deux fois plus cher demain... Comme si notre colossale dette qui enfle à la vitesse "grand" V ne suffisait pas à préparer notre malheur pour demain.

Quand je discute avec ma fille, mon fils, ou avec des gens de leur âge, ils savent bien, et ils le disent, que demain sera pire qu'aujourd'hui. Cinq ans de sarkozisme vont se traduire par cinq ans d'enfoncement supplémentaire dans cette fuite en avant, insensée au regard des conséquences sociales, économiques qui vont nous submerger dans dix ou quinze ans...

De Gaulle c'était la "grandeur de la France", Sarkozy ce sera la "grandeur" de la dette... Un "grand" trou colossal, le "grand" vide quoi....

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