mercredi 15 septembre 2010

Gauthier et Delarue

Delarue va se retrouver à la rue. Certains s'étonnent que sa déchéance soit mise sur la place publique et qu'on sache "tout des “forfaits monstrueux” commis par la vedette."
Pour moi ce n'est que le juste pendant des années de lumière où l'on savait tout de la vie de rêve de la vedette. Des gens ont bavé en lisant Gala ou Paris Match, des quantités d'adolescents se sont sentis frustrés de ne pas l'avoir pour père, des gens ont acheté les montres qu'il portait pour lui ressembler, il a reçu des milliers de lettres d'admiratrices etc....
Ces vedettes destabilisent notre monde ordinaire, font rêver, éloignent des adolescents de l'effort d'apprendre, gâchent des couples, font consommer à outrance, bref, perturbent la vraie vie en créant une sorte de monde fantasmatique embelli à longueur de pages de magazines et d'écrans de télé.

Alors qu'on sache le malheur qui le frappe ne peut que remettre les choses à leur place chez les gens du commun. J'approuve France 2 qui a éloigné ce drogué de l'antenne. Bien entendu je compatis également et j'accompagne Delarue de mes meilleurs vœux de cure de désintoxication.
J'ai été effaré de lire le blog de Gauthier, ce matin, qui a "pris l'habitude (mauvaise l'habitude mais bien réelle) de se droguer en permanence à la coc". Quel avenir lui prédire? Quel avenir nous prédire? Oui, parce que la drogue est un malheur collectif. L'addiction des autres nous pourrit la vie: trafics en tout genre, insécurité, caïds des banlieues, zones de non droit, crimes, règlements de compte, répression qui coûte cher, prisons à construire, blanchiment d'argent, économie souterraine, prise en charge des drogués etc....
Gauthier et Delarue me gonflent: outre que je n'ai pas envie d'avoir de conversations avec des gens qui sont sous influence chimique, autant parler à une poupée gonflable, ils rendent mes banlieues incontrôlables, mes transports en commun désagréables, et ils pourrissent mon avenir autant que le leur.
Alors, qu'ils arrêtent, ou qu'on les arrête!

Plus amusante que la drogue, la politique, qui peut être une drogue: donc, entendu ce soir sur Canal + :"Nicolas Sarkozy a enfin réalisé la moitié de son programme: travailler plus, c'est fait..." Pour l'autre moitié, si je peux me permettre, c'est pas gagné !
Dom, lui, a retrouvé Peggy la cochonne....

3 commentaires:

  1. As tu aussi décidé de ne pas parler aux fumeurs de cigarettes ? Eux aussi sont "sous influence chimique" et pas qu'un peu pour certains.
    La drogue est, pour moi, à mettre sur le même plan que l'alcool et autre substance néfaste. Si on nous donne la possibilité d'en consommer [encore que je serais bien en peine de trouver un dealer de coke], on nous donne aussi, à la naissance, dans notre cerveau, la possibilité de refuser à tout moment d'y toucher...

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  2. Ben, la conversation qu'on peut avoir avec un mec bourré n'est jamais des plus intéressante. Gauthier raconte dans son blog qu'il y a parfois des périodes de 48 heures dont il ne garde aucun souvenir: ça me semble être de la non vie....

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  3. 48 heures ça fait long mais ce n'est pas vraiment sur l'instant que cela pose problème. S'il ne pense pas à s'arrêter à temps, en prenant de l'âge, il va finir aussi vif qu'un légume...

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