L. m'a rapporté une petite citrouille courant décembre. Et depuis, elle traînait ses jolis habits rouges sur le rebord d'une fenêtre.
J'ai pris la grande décision pour terminer l'hiver en beauté, juste avant la période de grands froids qu'on nous annonce, d'en faire une soupe. C'est le destin, je crois, des citrouilles.
Bof. Eh bien je suis nul en soupe à la citrouille et ça n'avait aucun goût. L. m'a dit et redit qu'il manquait quelque chose mais qu'il ne saurait me dire quoi. J'en ai convenu, ai fini mon assiette quand même, et le reste a pris le chemin de l'évier...
Prochain essai dans un an peut-être si on m'en offre une autre...
Le dessert pour terminer ce repas était meilleur, mais en découvrant ce qu'on venait de s'enfiler selon le dessous de l'emballage, on s'est dit que ce n'était guère mieux: mono et diglycérides d'acides gras, diphosphates, carbonate de sodium, correcteur d'acidité, sorbitols, carraghénanes, gomme xanthane, gélatine, acide citrique, toute une chimie qui se baladait au milieu de lait écrémé reconstitué ( j'imagine qu'on fait de la poudre de lait et qu'on remouille ensuite la poudre, histoire de tourner en rond ), d'huile de coco, d'amidon de pomme de terre, de jaune d'oeuf, de 0,7% de café soluble, de 0,03% d'extrait de café, etc...
Il y a des jours comme ça où la lecture vous coupe l'appétit...
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