mardi 26 novembre 2024

Mazan

 

Quelques mots de l'affaire de Mazan et pour saluer le courage de Gisèle Pélicot. Personnellement  j'en viens à penser qu'on est là dans une sorte d'avatar d'un wokisme dégénéré.

Les wokes et les wokettes nous ont tellement habitués à prétendre être n'importe qui ou n'importe quoi, tout leur étant autorisé et légitime, critiquant la moindre manifestation de masculinité, transexualisant à tour de bras, soutenant la moindre cause arabo-islamique, allant dans leurs délires de révolutionner le monde jusqu'à dénaturer notre langue qu'ils estiment trop patriarcale, qu'ils ont libéré les désirs inavouables et refoulés d'un tas de quidams qui se sont crus autorisés à se laisser entraîner par leurs pulsions les plus sordides prenant exemple sur les wokes qui ne sont plus ni mâles ni femelles, font et revendiquent  tout et son contraire.

Ces 51 accusés vont prendre cher pour les viols qu'ils ont commis. Une vingtaine d'autres courent toujours et je pense que des pratiques aussi glauques et sordides  ne sont pas aussi rares qu'on veut bien le croire. Ces accusés  représentent un certain pourcentage des habitants de leur secteur et rapporté à la population française  ça fait du monde ! 

Le camp du bien les condamne au maximum sans hésitation. Pour moi ce n'est pas aussi automatique. Qui est-on pour juger la autres ? J'étais un jeune homme d'un vingtaine d'années  quand j'ai lu "la mort est mon métier" de Robert Merle où il raconte la vie de Rudolf Lang qui va devenir commandant du camp d'Auschwitz. "Ce camp, d'abord de concentration, puis d'extermination, devient le lieu de « la lente et tâtonnante mise au point de l'Usine de Mort ». Il y reçoit l'ordre du Reichsführer Himmler de supprimer 500 000 unités par an au lieu des ridicules 80 000 unités de Treblinka. Lang va s'attacher à accomplir la mission qui lui a été assignée : tuer le plus grand nombre de Juifs et éliminer le plus efficacement possible les cadavres."

À  un moment je me suis aperçu  avec effarement que je m'étais mis dans la peau du personnage et que j'étais en train de réfléchir avec lui des voies et moyens pour faire disparaitre des milliers de cadavres chaque jour. Horreur, j 'ėtais ce monstre !

Quelques temps après le Nouvel Observateur a consacré un long  article à l'expérience de Milgram, reprise dans le film "I comme Icare", ce qui n'a fait que confirmer mes craintes quand à la nature de l'homme et a fait que la question "qu'y a-t-il au fond de chacun d'entre nous" ne m'a jamais quitté depuis.

Je ne vais pas excuser un seul de ces violeurs mais les juges tiendront compte de certaines  circonstances pour moduler les peines de certains d'entre-eux.  Plus coupable, moins coupable ? Ce n'est pas si simple.

Je me suis toujours demandé dans quel camp j'aurais été si j'avais été adulte pendant la dernière guerre mondiale, collabo, résistant,  pétainiste,  gaulliste ?  Je n'ai toujours pas de réponse.


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