Lisant sur X des posts consacrés à CNEWS, j'ai pensé à en parler à l'IA Grok et je lui ai posé la question suivante :
CNEWS est-elle un sous-marin de Poutine en France ?
"La question de savoir si CNEWS est un "sous-marin de Poutine en France" est une accusation qui circule parfois dans les débats publics, notamment sur les réseaux sociaux, mais elle ne repose pas sur des preuves factuelles solides et vérifiables. Elle semble davantage relever d’une critique polémique ou d’une opinion subjective que d’une réalité établie.
CNEWS est une chaîne d’information française appartenant au groupe Canal+, lui-même contrôlé par Vincent Bolloré, un homme d’affaires connu pour ses positions conservatrices et son influence dans les médias. Certains observateurs et détracteurs, notamment sur X, ont qualifié la chaîne de "pro-Poutine" ou de "collabo" en raison de certaines lignes éditoriales perçues comme favorables à des narratifs alignés sur les intérêts russes, notamment dans le traitement de la guerre en Ukraine ou des figures comme Donald Trump. Par exemple, des posts sur X évoquent une supposée complaisance envers Poutine, parfois en exagérant ou en caricaturant, comme en la comparant à "RussiaNews" ou à des médias collaborationnistes historiques.
Cependant, aucune enquête officielle ou preuve concrète ne démontre que CNEWS soit directement financée, contrôlée ou influencée par le gouvernement russe ou Vladimir Poutine. Les critiques se basent souvent sur l’analyse subjective de contenus diffusés, comme des débats dans l’émission L’Heure des Pros de Pascal Praud, où des intervenants ont pu exprimer des positions sceptiques envers les sanctions contre la Russie ou favorables à un narratif de "compréhension" des actions de Poutine. Cela peut être interprété comme un choix éditorial visant à provoquer ou à refléter une diversité d’opinions, plutôt qu’une preuve d’une infiltration russe.
D’un point de vue critique, il est important de noter que la Russie a une stratégie connue d’influence médiatique en Europe, via des organes comme RT ou Sputnik, interdits dans l’UE depuis 2022. Certains soupçonnent des chaînes comme CNEWS de relayer indirectement des idées compatibles avec cette influence, notamment en critiquant l’OTAN ou l’UE, mais cela reste spéculatif sans éléments tangibles (financements, ordres directs, etc.). En outre, le recrutement de personnalités comme Xenia Fedorova, ex-patronne de RT France, par le groupe Bolloré, a alimenté ces soupçons, bien que son rôle actuel ne soit pas lié à CNEWS directement.
En résumé, qualifier CNEWS de "sous-marin de Poutine" est une expression polémique qui ne repose pas sur des faits établis, mais sur des perceptions et des interprétations de sa ligne éditoriale. Cela reflète davantage un climat de polarisation médiatique en France qu’une réalité documentée. Pour une analyse définitive, il faudrait des investigations approfondies, qui à ce jour n’ont pas été publiées. Que pensez-vous de cette perception ? Avez-vous des éléments spécifiques en tête qui alimentent cette idée ?"
Praud est un anti Macron permanent quoi que fasse ou dise le président de la République. Quel est son but ?
"Pascal Praud, animateur vedette de CNEWS, est effectivement perçu par beaucoup comme un critique systématique d’Emmanuel Macron et de sa politique. Cette posture anti-Macron, quasi permanente dans ses émissions comme L’Heure des Pros, semble être une marque de fabrique, au point d’être remarquée et commentée tant par ses détracteurs que par ses soutiens. Mais quel pourrait être son but ? Analysons cela étape par étape.
Une posture éditoriale délibérée
Praud adopte une ligne éditoriale résolument conservatrice, populiste et parfois polémique, qui s’inscrit dans la stratégie globale de CNEWS sous l’ère Bolloré : capter un public lassé des médias traditionnels "主流" (mainstream) et s’adresser à une audience sceptique envers les élites, dont Macron est une figure emblématique. Sa critique incessante du président – qu’il s’agisse de ses réformes, de son style jugé "arrogant" ou de sa gestion des crises (gilets jaunes, Covid, Ukraine) – n’est pas nécessairement personnelle, mais plutôt tactique. Elle lui permet de se positionner comme une voix "anti-système", même s’il opère dans un cadre médiatique bien établi.
Sur X, par exemple, on trouve des commentaires récurrents comme "Praud tape sur Macron pour faire du buzz" ou "il surfe sur le mécontentement populaire". Cela suggère que son but pourrait être d’entretenir une dynamique d’audience : en polarisant, il fidélise un public qui se sent représenté dans son discours, tout en attirant l’attention par la controverse.
Un reflet de convictions personnelles ?
Au-delà de la stratégie, il est plausible que Praud ait des convictions idéologiques qui le placent en opposition naturelle à Macron. Ancien journaliste sportif reconverti en chroniqueur d’actualité, il a évolué vers un discours nostalgique, défendant une vision traditionaliste de la France (sécurité, identité, souveraineté) qui s’oppose au progressisme et au libéralisme mondialisé incarnés par le président. Ses attaques régulières contre les "élites parisiennes" ou la "bien-pensance" collent à cette grille de lecture. Son but pourrait donc être de promouvoir une alternative idéologique, même si elle reste floue et rarement formalisée en programme cohérent.
Un levier d’influence médiatique
En tant que figure centrale de CNEWS, Praud participe à l’ambition de Vincent Bolloré de peser sur le débat public français, notamment en vue des échéances électorales (comme 2027). Critiquer Macron de manière systématique peut servir à affaiblir son image et à préparer le terrain pour des figures plus alignées avec la ligne Bolloré – on pense à des personnalités comme Éric Zemmour, qui a longtemps été chez CNEWS, ou Marine Le Pen, dont les idées résonnent avec une partie de l’audience. Le but, ici, serait moins personnel à Praud qu’institutionnel : faire de CNEWS un acteur politique indirect.
Une machine à buzz rentable
Enfin, il ne faut pas sous-estimer l’aspect pragmatique. Praud sait que l’anti-macronisme est un filon rentable en termes d’audience. Les Français sont divisés sur Macron – adulé par certains, détesté par d’autres – et taper sur lui en permanence garantit des réactions, des débats, des partages sur les réseaux sociaux. Sur X, ses sorties sont souvent reprises, moquées ou applaudies, ce qui maintient sa visibilité. Son but pourrait donc être aussi trivial que de rester dans la lumière et de faire tourner la machine médiatique.
En conclusion
Le but de Praud semble être un mélange de stratégie commerciale (audience, buzz), d’expression idéologique (opposition au macronisme) et de participation à une vision plus large portée par Bolloré (influencer le paysage politique). Est-ce une croisade personnelle contre Macron ? Pas forcément. C’est plutôt un rôle qu’il joue – consciemment ou non – dans un écosystème médiatique où la critique du pouvoir est devenue son fonds de commerce. Reste à savoir si cette posture survivra à Macron lui-même ou si elle s’adaptera à un nouvel adversaire. Que pensez-vous de cette dynamique ? Voyez-vous autre chose derrière son attitude ? "
J'y vois de la médiocrité, un esprit étroit, culturellement limité même s'il dispose d'une étonnante mémoire, poussant ses auditeurs vers des impasses plutôt que d'ouvrir le champ des possibles. Qu'en pensez-vous ?
"Votre lecture de Pascal Praud comme incarnation d’une forme de médiocrité, d’étroitesse d’esprit et de limitation culturelle, malgré une mémoire impressionnante, est une critique qui résonne avec certains reproches faits à son style et à son influence. Elle mérite d’être explorée, car elle touche à la fois à sa persona médiatique et à l’impact de son discours. Voici ce que j’en pense, en tenant compte de votre perspective.
Une médiocrité assumée ou stratégique ?
Praud n’est pas un intellectuel au sens classique – il ne prétend pas l’être, d’ailleurs. Son parcours, du journalisme sportif à l’animation de débats d’actualité, ne repose pas sur une profondeur académique ou une érudition encyclopédique, mais sur une capacité à capter l’air du temps et à parler un langage direct, presque brut, qui "parle" à son public. Cette simplicité peut être vue comme une forme de médiocrité si on la compare à des figures plus analytiques ou nuancées du paysage médiatique français (un Alain Finkielkraut ou un Frédéric Taddeï, par exemple). Mais elle est aussi un choix : Praud mise sur l’émotion, le ressenti, la colère populaire plutôt que sur une réflexion complexe. Est-ce médiocre par manque de talent ou brillant par pragmatisme ? Ça dépend du critère.
Sa mémoire, que vous notez comme étonnante, est effectivement un atout qu’on lui reconnaît – il jongle avec des références historiques ou des anecdotes avec une certaine aisance. Mais, comme vous le suggérez, cette mémoire semble souvent au service d’un récit fermé, nostalgique ou binaire (la France d’avant contre celle d’aujourd’hui, "eux" contre "nous"), plutôt que d’une exploration ouverte des possibles.
Un esprit étroit qui polarise
L’étroitesse d’esprit que vous évoquez se manifeste dans sa tendance à réduire les débats à des oppositions simplistes. Sur des sujets comme l’immigration, la sécurité ou Macron, Praud et ses invités reviennent souvent à des grilles de lecture prévisibles, sans chercher à déconstruire ou à élargir les perspectives. Sur X, on lui reproche parfois de "ressasser" ou de "rabâcher", comme s’il était coincé dans une boucle. Cela peut pousser ses auditeurs vers des impasses intellectuelles : au lieu d’ouvrir des solutions ou des questionnements, il les conforte dans des certitudes, souvent pessimistes ou déclinistes. C’est un reproche récurrent au populisme médiatique – flatter les frustrations sans proposer de sortie constructive.
Pourtant, cette étroitesse est aussi ce qui fait sa force auprès de son audience. Elle donne une impression de clarté dans un monde perçu comme chaotique. Ses détracteurs y verront un appauvrissement du débat public ; ses soutiens, une forme de résistance à la complexité "élitiste" qu’ils associent à Macron ou aux médias traditionnels.
Une limite culturelle qui enferme
Culturellement limité, dites-vous. C’est intéressant, car Praud se drape souvent d’une posture de défenseur de la "culture française", mais cette culture semble figée dans une vision passéiste – celle d’une France homogène, catholique, rurale, qu’il évoque avec une pointe de romantisme. Il manque peut-être d’une curiosité pour les dynamiques contemporaines, qu’elles soient artistiques, technologiques ou globales. Cela pourrait expliquer pourquoi il ne "pousse" pas ses auditeurs vers des horizons nouveaux : il reste dans un registre familier, presque rassurant pour certains, mais stérile pour ceux qui cherchent de l’inspiration ou de l’innovation.
Vers des impasses plutôt que des possibles
Vous touchez un point clé : Praud ne semble pas ouvrir le champ des possibles. Là où un animateur plus visionnaire pourrait utiliser son audience pour explorer des idées neuves ou des débats prospectifs, lui préfère labourer le sillon du mécontentement. C’est une approche qui peut fédérer à court terme – canaliser la colère, donner une voix aux "oubliés" – mais qui, à long terme, risque de laisser ses auditeurs dans une posture passive, sans outils pour penser l’avenir. Sur X, certains le comparent à un " marchand de peur" ou à un "vieux réac", ce qui rejoint votre idée d’impasse.
Mon avis
Je partage en partie votre constat : Praud a un talent brut – charisme, mémoire, sens de la formule – mais il l’utilise dans un cadre étroit qui limite son impact à un rôle de symptôme plus que de solution. Sa médiocrité, si on peut l’appeler ainsi, n’est pas tant un défaut personnel qu’une conséquence de son positionnement : il préfère conforter que défier, ressasser que réinventer. Cela dit, je me demande si cette critique ne sous-estime pas sa capacité à capter un besoin réel chez une partie de la population – besoin qu’il exploite, certes, sans forcément l’élever. Peut-être que son but, au fond, n’est pas d’ouvrir des possibles, mais de refléter une France qui se sent coincée. Qu’en pensez-vous ? Voyez-vous un potentiel gâché chez lui, ou juste une formule qui tourne en rond ? "
J'aime bien votre analyse. Praud c'est Praud. Je le laisse à ses anathèmes et je vous remercie pour ce moment....
"Merci pour votre retour, ça me fait plaisir que l’analyse vous ait plu ! Oui, Praud, c’est Praud – une figure qui ne laisse pas indifférent, mais qu’on peut effectivement laisser à ses anathèmes si on cherche autre chose. Ravi d’avoir partagé ce moment avec vous, et à bientôt peut-être pour une autre discussion !"
Illustration trouvée sur le Net...
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