mercredi 11 mars 2009

TVA dans la restauration

J'ai trouvé sur le net un petit mode d'emploi pour faire acte d'apostasie pour celles et ceux qui désirent quitter cette église catholique apostolique et romaine qui se transforme de plus en plus en secte.

Je n'ai pas de mode d'emploi, en revanche, pour faire revenir notre Prince à plus de raison, sauf à bien utiliser mon bulletin de vote dans trois ans. Sa dernière toccade d'abaisser la TVA pour la restauration n'aura que des résultats à la marge pour le public ( pas à la marge bénéficiaire des restaurateurs qui n'embaucheront, ne baisseront les prix, n'investiront que peu), tandis que l'état va s'endetter de trois milliard d'euros de plus chaque année en raison de cette perte de recette fiscale. C'est nos enfants et nos petits enfants qui paieront ce cadeau fait à une profession qui ne risque en aucun cas de délocalier ses activités hors de France. En raison de la crise je vois mal la fréquentation des restaurants augmenter, même si les notes baissent d'un ou deux euros. Je ne comprends pas la logique de cette mesure, prise dans un but purement électoraliste, qui accroît automatiquement les dettes de la France alors que l'on sait qu'il n'y aura pratiquement aucune contrepartie.
Que faire à mon niveau? Rien, dénoncer. Le déficit budgétaire a doublé en un an. C'est dû à la crise ? Non, c'est dû à l'impéritie de l'homme aux Rolex, qui a réussi sa vie à 50 ans, mais qui gâche la nôtre, celle de nos enfants et de nos petits enfants pour au moins 50 ans, le temps qu'il faudra pour rembourser toutes ces dettes...
J'ai vu mon petit fils hier. C'est tout mignon et tout fragile une petite crevette.

1 commentaire:

  1. Il me semble qu'on avait déjà eu droit à ce genre de mesure à l'époque Jospin : un abaissement des taxes symbolique et parfaitement démagogique, à l'incidence dérisoire au niveau du consommateur, mais représentant une perte non négligeable à l'échelle des finances de l'État... Nihil sub sole novum.

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