dimanche 20 juillet 2014

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Les dernières phrases d'un article racontant la manifestation d'hier :  "Dans les rues adjacentes, de jeunes femmes tenaient à la disposition des casseurs du sérum physiologique et du lait pour contrer les effets du gaz. Il ne fait aucun doute que certains avaient préparé leur coup. Aux alentours de 19 heures, en plein n’importe quoi, il ne restait plus rien de la situation à Gaza. Des agents en civil de la BAC interpellaient de façon musclée un maximum de casseurs. Ceux qui réchappaient de leurs assauts les insultaient copieusement. Un commerçant regardait le spectacle, atterré : «La France a un très grave problème de société.» A 20h30, la préfecture annonçait 40 interpellations et 14 policiers blessés."

Autre regard, autre extrait : " Les casseurs s'attaquent ensuite à l'hôpital Lariboisière. Les vigiles, trop peu nombreux, battent en retraite. "Vous êtes frappés ou quoi ? C'est un hôpital !" s'époumone un vieil homme. "Un hôpital sioniste", réplique un assaillant. Dans le même laps de temps, des barricades enflammées sont érigées sur le boulevard de Rochechouart, les très nombreuses palettes du marché n'ayant pas été enlevées... Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel."

Et celui-là : "C'est n'importe quoi", s'énerve un commerçant propriétaire de plusieurs boutiques dans le quartier quand on évoque les incidents de la veille. "C'était la guerre, en plein Paris, dans la ville qui accueille le plus touristes dans le monde".
"Pourquoi il n'y a pas un ministre ici ce matin pour dire que les types qui ont tout cassé vont aller en prison?", se demande ce commerçant dans une des ses boutiques de téléphonie mobile du carrefour Barbès.

Dire que  de tels arguments en faveur  de la cause palestinienne vont nous convaincre, oui c'est sûr, mais pas dans le sens que ces fous furieux imaginent...


Photo AFP/NO

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