C'est alors que j'étais en train d'exposer ma théorie sur les cons à mon frère aîné cet été, exposé qui est peut-être venu un peu à brûle pourpoint dans une conversation dont je ne me souviens plus du thème général, c'est alors, dis-je, que ma belle-sœur est partie d'un fou rire irrésistible, peut-être déclenché par l'air étonné, peut-être même atterré, qu'avait mon frère en m'écoutant parler, ou peut être aussi par des souvenirs qui lui sont remontés en mémoire, mais le fait est qu'elle n'a pas arrêté de s’esclaffer pendant plusieurs minutes sans d'ailleurs nous fournir la moindre explication sur ce qui l'avait mis dans un état pareil... Elle a simplement fait remarquer à la fin que ça lui avait fait du bien et que ça ne lui était pas arrivé souvent de rire autant.
Pourtant ma théorie du con, simplissime, ne prête pas à rire: tout groupe vit au niveau du plus con qui en fait partie et c'est en cela que les cons dominent le monde.
Pourquoi j'en parle aujourd'hui? C'est parce qu'hier soir ma fille s'est affligée d'une régression générale, se demandant où on va, en citant pour exemple ces enseignants qui se sont fait agresser, ou bien ces policiers qu'on a essayé de brûler vifs dans leur voiture, ou encore ces mille ou mille cinq cents migrants dormant dehors, par terre, vers la station Stalingrad dans Paris...
Je suis comme elle atterré par ce qui arrive, épouvanté par les souffrances et le devenir de ce malheureux jeune policier qu'on a dû plonger dans un coma artificiel pour lui éviter des douleurs insupportables, horrifié par les agression volontaires, délibérées contre des enseignants, et les racailles de banlieue, ou bien les casseurs des manifestations contre la loi El Kromri, me dégoûtent profondément. Ces cons parviennent à faire régresser notre société, la tirent vers le bas, découragent ceux qui sont censés la faire progresser et nous obligent à nous adapter à leurs horribles comportements. En cela ils nous dominent....
Quand aux migrants dont parlait ma fille, hier je suis passé devant une famille qui faisait la manche dans le métro. Le père debout qui tenait un carton sur lequel il était écrit " Aidez-nous, nous sommes syriens etc..", et assis par terre la mère bâchées, une petite fille et un petit garçon . Si la petite fille de trois ou quatre ans regardait un peu hagarde les gens qui passaient devant elle, le petit garçon de cinq ou six ans était appliqué à faire des coloriages ou quelque chose comme cela à même le sol, et ça m'a fait penser instantanément à mon petit fils qui lui aussi s'applique à peindre et à dessiner, mais sur une table dans une maison....
Cette misère nous submerge et nous ne savons pas comment y faire face, mais nous devons aider ces gens à survivre et ensuite à rentrer chez eux. On ne peut pas en accueillir beaucoup: ils ne s'intégreront pas et nous avons déjà assez à faire avec nos racailles de banlieue et avec cette religion moyenâgeuse et violente qui nous tire vers le bas. mais prenons notre part de la misère du monde comme le suggérait Rocard.
Oui, pas de doute. Les cons se battent entre eux là-bas dans Moyen orient musulman. Sans limite, car ils ont trouvé plus cons qu'eux. Et ils font fuir tous ces gens qui essaient de survivre. Vaste crise qui nous rattrape ici en Europe, nous fait tous régresser et nous enfonce. Il n'y a pas à dire, les cons dominent le monde....
Une petite salière en bois . Fin XIXe ?
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