jeudi 3 août 2017

Du bug...

L'hyper panne de la SNCF doit attirer notre attention sur le monde qu'on se prépare. On conçoit des systèmes de plus en plus sophistiqués, de plus en plus complexes, de plus en plus gérés par l'informatique et on accroît par là la fragilité globale de notre société. Le moindre papillon  peut être fatal... Le mot "bug" d'ailleurs veut dire insecte et nous remémore, ou pas, qu'une mite est allé se faire griller les ailes dans les composants d'une énorme machine des temps préhistoriques provoquant ainsi sa panne.....

Avant d'afficher un signal vert pour faire partir un train, l'ensemble des systèmes contrôle des  milliers de paramètres et il suffit qu'un seul d'entre-eux soit négatif pour que le signal reste au rouge. Sans préjuger de la cause réelle de cette panne, ça pourrait-être le défaut d'isolation d'un câble enfoui sous terre qu'un rongeur a grignoté à 3 km d'un poste de contrôle et qui ne transmet plus l'information "l'aiguillage XY donne bien la direction de Rennes"....

Qu'on se souvienne aussi de la dernière panne informatique, planétaire, due à un virus qui, je crois, se duplique encore, et qui par exemple en touchant une grande entreprise de distribution il y a une quinzaine de jours, l'a empêchée de gérer ses stocks, ses commandes, ses livraisons, lui a fait perdre  toutes ses archives et beaucoup d'argent.. Le bordel intégral..

Ainsi, notre fragilité augmente à mesure que notre mode de vie devient de plus en plus organisé, de plus en plus contrôlé, de plus en plus connecté... Je n'ose pas imaginer notre monde dans cent ans.

Revenons donc à des processus plus primaires. J'ai croisé cet objet aux Emmas. Un objet bien réel et une  marque qui existe vraiment.  Vous rentrez tout le monde politique là dedans et hop!, un coup de moulinette Jupiter, et les partis ressortent en miettes... Et ça ne risque pas le bug informatique...



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