C'est peut-être le moment de relire ce que j'écrivais le lundi 10 juin 2024 et que j'avais intitulé "Doux Jésus !"
"Je ne voulais pas connaître le résultat des élections hier, tellement convaincu de ce qu'il serait que ça n'avait aucune urgence, j'avais soigneusement évité tout ce qui était informatif quand L. me téléphona et m'annonça que Macron venait de dissoudre l'Assemblée Nationale. Une sorte de suicide au pire moment, ce qui surprend tout le monde. Depuis rien ne s'arrange : LR refuse toute alliance avec Renaissance qui se trouve isolé au centre, les ultra droites se font des câlins et représentent au départ environ 40 % des électeurs, la gauche lance des appels aux mamours collectifs et va se rassembler dans une nouvelle Nupes.
Macron sortira complètement lessivé de ces élections, fin des élus sérieux et compétents du centre raisonnable et en route vers l'aventure Bardelesque sans queue ni tête sauf à promettre en vain l'arrêt de l'invasion migratoire.
Je sens que je vais me déconnecter largement de la politique, sachant trop ce qui va arriver. Quelques brèves incursions seront suffisantes pour garder le contact avec ce qui se trame."
On arrive à l'étape "aventure Bardelesque" car je ne pense que Macron sera obligé de dissoudre bientôt suite à la censure qui va s'abattre sur le deuxième ministère Lecornu. Le Rassemblement national après ces nouvelles élections sera alors en mesure de gouverner, rejoint s'il le faut par quelques dissidents des LR.
Ce que deviendra alors la France ? Un pays super endetté en situation de cavalerie financière, à l'économie vacillante mais où l'âge de départ en retraite sera à 62 ans ou moins, le plus bas d'Europe, pour la plus grande satisfaction du parti socialiste..
Les retraites seront-elles payées ? C'est une bonne question...

Je ne sais pas quelle sera la séquence d'évènements qui amènera à de nouvelles législatives, mais il me paraît évident que le RN s'y taillera une part du lion. La tendance est là et le glissement se fait depuis longtemps, il aurait eu lieu que Macron dissolve ou non. Et Marine Le Pen continue son tintamarre comme si elle était une femme politique ordinaire, et non la pique-sous condamnée par la justice qu'elle est. Surréaliste, et effarant!
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