Avalanche de taxes diverses votées  la semaine dernière à l' Assemblée nationale. Les députés, dont  certains ont un niveau pitoyable, font essentiellement de la communication en vue d'une prochaine dissolution, car beaucoup d'entre-eux ne comprennent rien à l'économie. Peu sont capables de penser à la situation pitoyable de la France et essaient de gérer  avec bon sens et intelligence. D'où des séquences invraisemblables d'alliances contre nature pour faire passer tel ou tel autre amendement. qui font qu'en 24 heures, par exemple, le Rassemblement national a voté 34 milliards d’euros de taxes supplémentaires.
Le député Modem Mattei est  à l'origine de "l'impôt sur la fortune improductive", nouveau concept.  L'idée, c'est de taxer non plus seulement la pierre, mais tout ce qui ne sert pas à produire de la richesse. Concrètement, l'actuel IFI, l'impôt sur la fortune immobilière, serait élargi à d'autres formes de patrimoine : objets précieux, or, voitures de luxe, yachts, œuvres d'art, bijoux, argenterie ou encore certains placements financiers jugés improductifs.  Cela inclurait aussi les assurances-vie qui ne sont pas investies dans l'économie réelle. Bref une nouvelle usine à gaz  car comment à chiffrer avec exactitude la valeur des petites cuillers en argent héritées de la grand-mère... Quant aux œuvres d'art !  On ne connait le prix des choses qu'au moment où on les vend.
"Dans un rapport révélé ce lundi, la Cour des comptes met en garde sur la dégradation des comptes sociaux en 2026 bien plus importante que prévu." (Le Figaro)
Jacques Attali notait hier :  "Pendant que le centre et les socialistes réinventent l’ISF de 1981, dans un budget imaginaire qui ne sera sans doute pas appliqué, l’extrême droite se prépare à prendre le pouvoir et à gérer la terrible crise financière qui suivra la gabegie actuelle…"
Et oui, plus l'Assemblée se bordélise, plus les sondages s'envolent pour Barbella qui atteint 35% d'intentions de votes pour la présidentielle en devançant le suivant de 20 points... L'extrême droite flirte allègrement autour des 40 % d'intentions de vote et quand on sait que Bardella, âgé de 30 ans, n'a pas fait d'études, n'a jamais rien géré, n'a  travaillé que quelques mois dans l'entreprise de son père, se montre très souvent médiocre en interview répétant les mêmes antiennes, on voit par là l'image qu'ont en général les Français du monde politique : ils ne croient plus en rien et sont prêts à prendre le risque d'un président immature et inexpérimenté en se disant "ça ne peut pas être pire".
Novembre, la glandée...
 
 
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