dimanche 26 juillet 2009

Imprimante

Ce matin, lever tôt: 5h30. Mission: acheter une imprimante dans une brocante. La précédente, acheté à Emmaus, et qui était parfaite, ne veut plus fonctionner... Ma prostate m'a servi de réveil matin, et j'étais sur zone à 6h30, en compagnie de L., dans un petit village de la vallée de la Bruche. Ces heures très matinales sont, comme toujours, les meilleurs moments du jour. J'adore.

J'ai rapidement trouvé ce que je cherchais et jugeant la qualité de la marchandise à la tête du vendeur ( pour ces objets achetés d'occasion, sans aucune garantie et sans aucune chance de retrouver le protagoniste en cas de problème, il faut mettre en œuvre tous ses dons de morphopsychologue , donc achat au faciès ), j'ai acheté 20 euros une imprimante qu'il m'a garantie excellente, etc, etc... (Mais problème quand je l'ai essayée au retour. J'ai trouvé la panne et maintenant elle fonctionne...)

Ce but atteint, j'ai chiné sur le reste des stands. Comme "on trouve tout à la Samaritaine", on trouve tout sur une brocante. C'en est un total plaisir.

L. a acheté une pelle à tarte avec manche en argent ( Minerve) pour 0.5€, un cendrier sculpté en forme de pied pour 0.5€ et une petite boîte de veilleuses pour 0.5€

Moi, j'ai acheté quatre savons de Marseille ( le Chat et Persavon ) pour 0.5€, une figurine en ivoire pour 1.5€, des capsules de bouteilles de bière en porcelaine de brasseries aujourd'hui disparues pour 0.5€, un tableau pour 2€ et une petite boîte en olivier cadeau...

Quand L. a trouvé la petite boîte de veilleuses ( Jeunet inventeur ), il m'a demandé ce que c'était. Bien que l'usage soit indiqué sur le couvercle, j'ai mis quelques secondes à trouver une explication. Et puis je lui ai dit que c'était des kits de veilleuses à installer sur de l'huile, avec un petit flotteur et une petite mêche, que ça servait à éclairer la chambre des enfants qui avaient peur la nuit et que cet objet datait du 19e siècle.


Un monsieur, qui se trouvait là et qui avait écouté mes explications, nous a précisé qu'on trouvait cet objet dans la catalogue de Manufrance jusqu'en 1945 faisant ainsi montre d'une culture peu banale. C'est vrai que l'électrification des campagnes n'était toujours pas achevée à cette époque.
En rentrant j'ai tenu à vérifier ses dires dans le catalogue Manufrance de 1923 que je conserve comme une relique et la boîte de veilleuses s'y vendait effectivement.

Quand au tableau, d'une qualité moyenne, il n'est pas d'un peintre connu, mais je n'ai toujours pas mis la main sur ma liste des peintres alsaciens. Où l'ai je donc rangée? Il me reste donc encore de l'espoir...

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