mardi 11 octobre 2011

Arnaud, ponte lourd...

J'ai regardé, hier, Arnaud Montebourg qui s'est montré d'une prétention incroyable allant jusqu'à demander, au nom de ses 17% de voix d'origine indéterminée, que les deux "impétrants" changent pour adopter ses propositions. Son programme avec son idée fumeuse de démondialisation est aussi pertinent que le fut la révolution bolchévique en 1917 pour réformer la Russie et je lui laisse bien volontiers sa fabuleuse sixième république, la cinquième me convenant très bien et ayant su montrer son efficacité à gérer l'organisation des pouvoirs dans notre pays. Oui, bien entendu, je souhaite quelques lissages institutionnels çà et là, mais rien qui ne remette en cause fondamentalement ce qui a si bien fonctionné depuis plus de 60 ans.
Quand au contrôle de la finance mondiale, à la lutte contre la corruption oui , bien sûr, je suis pour, ça va de soi et même Sarkozy et Marine Le Pen sont du même avis là-dessus.
Alors il peut bien lancer ses deux interrogations écrites et vouloir noter les copies, mais j'ai eu l'impression, hier, que j'avais à faire à quelqu'un qui avait un peu pété les plombs...
D'autant que sa position "plus à gauche du PS que moi, tu meurs" ne colle pas plus que ça avec le personnage. Il a épousé le 31 mai 1997, la veille du second tour des élections législatives qui le virent devenir député, en l'abbaye cistercienne de Valmagne, Hortense de Labriffe, née en 1968, fille du comte Antoine de Labriffe et d'Anne de Lacretelle et petite-fille par son père du comte Pierre de Labriffe — propriétaire du Château de Gambais, dans les Yvelines — et par sa mère de l'académicien Jacques de Lacretelle (1888-1985). Elle a été collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy.
Tout ça fait bien prout-prout et ça continue avec une relation avec Audrey Pulvar, présentatrice sur la chaîne d'information en continu I>Télé et depuis la rentrée 2011 animatrice pour "On n'est pas couché". On est là dans de la bling-blinguitude. Je sais, c'est l'amour... Mais j'ai comme le sentiment que la petite institutrice du coin ou la boulangère du quartier c'est pas son truc. Rendez-vous donc dans Closer, Gala et Voici....
Alors, ce grand écart entre sa gauchitude et sa vie rêvée des stars me laisse forcément songeur. Je ne peux pas croire à la sincérité d'un homme flamboyant qui flirte autant avec les paillettes.

Martine Aubry vient de répondre à son interrogation écrite par une fin de non recevoir et j'espère que François Hollande en fera tout autant...

3 commentaires:

  1. c'est vrai,il ne touche plus terre,le montebourg!...j'ose espérer que quelqu'un,dans son entourage,lui a fait comprendre qu'il risquait de tirer contre son camp en se conduisant de la sorte. comme j'ai lu sur un blog tout à l'heure,les récentes interventions de montebourg montrent jusqu'à la caricature le principal défaut du personnage: un ego absolument démesuré! et une attitude hautaine et méprisante envers ceux qui ne pensent pas comme lui...il faudrait lui rappeler qu'il est arrivé troisième,assez loin derrière les deux premiers,et n'est donc pas qualifié pour le second tour...

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  2. Ben il a tenté sa chance c'est tout, ca marche comme ca en politique

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  3. les impétrants, il a répété le mot trois fois pour bien nous montrer qu'il a une formation juridique !

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