vendredi 28 octobre 2011

L'un et l'autre....

L'«homme de devoir et d'expérience» si célébré par ses amis à la suite de son intervention à l'ORTF hier soir, n'a fait, dans le fond, que tirer les conséquences de la gestion désastreuse de son quinquennat. Il a beau vouloir remonter aux années Mitterrand et Jospin, il aurait pu, s'il l'avait voulu corriger les erreurs qu'il dénonce aujourd'hui, revenir aux 40 heures et faute d'avoir eu assez de courage politique il n'en a rien fait, se bornant à la sempiternelle ritournelle qui lui permet de ne pas parler de la poutre qu'il a dans l’œil, mais plutôt de la paille qui est dans celle de son voisin: tant de cadeaux fait aux riches, sa loi TEPA qu'il a presque dû détricoter lui-même, sa TVA réduite aux restaurateurs, cadeau électoral s'il en fut, son grand emprunt, annoncé comme une apparition de la Vierge et qui aura autant d'effet, son inaptitude à équilibrer le budget social, toutes ces dépenses ont enflé le déficit qu'il a creusé de 50 % à lui tout seul... Maintenant on est dans la merde, mais c'est lui qui nous y a mis...

Ceci dit j'ai lu que le Sénat voulait faire voter les étrangers aux élections locales. Je suis contre. On voit trop de femmes avec le voile, on croise trop de gens qui ne parlent pas français pour nier autant notre histoire, notre identité, notre culture au point de donner du pouvoir à des gens qui ne voudront jamais s'intégrer et qui se réfugient dans le communautarisme. Je n'imagine même pas les ravages d'une telle mesure dans certaines banlieues. Pourquoi s'engager dans cette impasse qui créera au bout du compte cent fois plus de problèmes qu'elle n'apportera de solutions. Que les étrangers qui désirent voter choisissent la voie royale qui est d'apprendre notre langue, d'apprécier et de respecter notre culture et nos traditions et qu'ils optent en conséquence pour la nationalité française.
La gauche ne doit pas oublier que ses succès électoraux futurs sont assis, pour une grande partie des votants, sur le rejet du sarkozysme et non sur une adhésion aux vieilles lunes de la gauchitude. Et puis, la Gauche aura tant à frustrer, suite à la situation économique, qu'il n'est pas utile à mes yeux qu'elle s'engage dans des débats théologiques que je sais perdus d'avance devant l'opinion...

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