Un petit recyclage du 12 novembre 2010 que j'avais intitulé "S'envoyer en l'air..."
"Certains le font comptable, comme Sarkofrance
: "Il vole enfin dans son nouvel Airbus A330 : 176 millions d'euros
dépensés pour l'engin, auxquels s'ajoutent plusieurs milliers de
kilomètres de kérosène brûlés pour le rodage. L'entretien annuel coutera
49 millions d'euros pour les 3 premières années, puis 10 millions
d'euros annuels ensuite, nous promet-on. L'an dernier, près de 40% des
vols gouvernementaux supportés par le ministère de la Défense ont été
réalisés par Nicolas Sarkozy. L'aéroport de Villacoublay, près d'Orly,
n'est pas équipé pour un tel appareil. Il sera fermé pour travaux
pendant plusieurs mois. L'Air Sarko One, lui, sera hébergé à Evreux, à
88 km de la capitale. A chaque déplacement de Nicolas Sarkozy, on fera
venir l'avion à Orly ou Roissy. Quelles économies !"
D'autres le font plus poétique comme Libération:"Attention
: si ça se trouve, à l’heure où vous lisez ces lignes, le président de
la République réfléchit... Alors, survolant les cieux vers Séoul et le
G20, Nicolas Sarkozy gamberge. Allongé en chaussettes dans le lit king
size de la chambre présidentielle située à l’avant de son nouvel
appareil , il pioche dans la boîte de Pyrénéens et fait son
gouvernement...". Ah, c'est beau comme l'antique !
Gala
nous le fait à l'érotique : " Voici Air Sarko One, le nouvel attribut
du président de la République française. " En avait-il réellement
besoin?
D'autres évitent le sujet, comme Paris Match. Pourtant c'est bling-bling à souhait...
Oui, comme on peut le constater, il y a toutes sortes de manières de raconter comment s'envoyer en l'air..."
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