A Paris. Travaux hier après-midi et ce matin. J'aurai fini demain. Exposition Doisneau cet après-midi après une queue d'une heure. Il a réalisé une belle série de photos sur les halles de Paris avant leur déménagement à Rungis. C'est une France qui a définitivement disparu, d'autant que les photos couleur ont balayé depuis lors ce pathétique monde en noir et blanc.
Après avoir raconté la rude vie du ventre de Paris, Doisneau a poursuivi sa quête en photographiant les transformation de l'endroit une fois que les pavillons de Baltard furent détruits. Allant ensuite à Rungis pour voir les nouvelles installation plus modernes, il a été obligé de constater que le pittoresque y avait presque complètement disparu.
Il a été aussi fasciné par les nombreux badauds qui se penchaient sur le fameux trou des halles, si célèbre en son temps, qu'il a appelés "les spectateurs du trou". Je me sens du coup une proximité avec lui, ma tentative de description méthodique du vide me rapprochant de ces contempleurs du néant, car un trou c'est forcément rien, c'est donc du vide.
J'ai volé quelques photos de cette exposition, dont celle-ci qui rappellera quelques souvenirs à certains d'entre-nous. Doisneau, qui était un observateur sagace, n'a pas manqué de nous laisser une image de cet endroit là qui trônait au milieu des cageots.
Après cette visite, pour terminer l'après-midi, nous sommes allés voir l'hôtel Carnavalet, belle vitrine du goût français... La place des Vosges sur le chemin du retour...
Après avoir raconté la rude vie du ventre de Paris, Doisneau a poursuivi sa quête en photographiant les transformation de l'endroit une fois que les pavillons de Baltard furent détruits. Allant ensuite à Rungis pour voir les nouvelles installation plus modernes, il a été obligé de constater que le pittoresque y avait presque complètement disparu.
Il a été aussi fasciné par les nombreux badauds qui se penchaient sur le fameux trou des halles, si célèbre en son temps, qu'il a appelés "les spectateurs du trou". Je me sens du coup une proximité avec lui, ma tentative de description méthodique du vide me rapprochant de ces contempleurs du néant, car un trou c'est forcément rien, c'est donc du vide.
J'ai volé quelques photos de cette exposition, dont celle-ci qui rappellera quelques souvenirs à certains d'entre-nous. Doisneau, qui était un observateur sagace, n'a pas manqué de nous laisser une image de cet endroit là qui trônait au milieu des cageots.
Après cette visite, pour terminer l'après-midi, nous sommes allés voir l'hôtel Carnavalet, belle vitrine du goût français... La place des Vosges sur le chemin du retour...
Le type à droite, dans la pissotière : vous ne trouvez pas qu'il ressemble à François Hollande ?
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