Il y a comme du mou sur ce blog en ce moment. Je me laisse aller. Mais bon, je ne dois rien à personne et même pas à moi-même... Pas grand chose pour me motiver. Je me fous du foot, du rugby, du festival de Cannes, de Roland Garros, et même de l'autorisation provisoire donnée à Sarkozy d'appeler son parti "les républicains", c'est dire que je n'ai pas grand chose à me mettre sous la dent en ce moment, sauf à considérer les malheurs du monde, immenses et ingérables, et à vouloir y apporter mes solutions comme tous ces donneurs de conseils, les Yakafautqu'on, qui se répandent sur les blogs, critiquent tout selon le camp auquel ils appartiennent et ont l'impression d'être indispensables...
Je ne me sens pas indispensable, utile ou pertinent. C'est beaucoup mieux ainsi. Être personne c'est tellement simple et tranquille, et, quand je vois le mal que se donnent ceux qui veulent être quelqu'un, ce à quoi ils parviennent parfois mais au prix de pas mal d’esbroufe, ça me rend bien aise de n'être rien... De là le plaisir qu'on peut prendre à écrire des billets de rien ou à peindre un tableau de rien. J'ai trouvé ce petit cadre à la brocante dimanche, acheté 2 euros. Hier j'ai comblé le trou qu'il y avait au milieu avec un petit morceau de contreplaqué recouvert de peinture appliquée en quelques coups de pinceau. Durée trois minutes. Un tableau de rien qui marque mon entrée dans la peinture abstraite.... Ce qui est bien avec la peinture abstraire, c'est que chacun peut y voir ce qu'il veut et crier au génie.... Du calme, du calme....
Oui l'idée est géniale, surtout si tu te remets à peindre aussi dans ta manière précédente.
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