samedi 13 janvier 2018

De la drague...

J'ai bien aimé Catherine Millet dans Quotidien il y a un jour ou deux. Il fallait du courage à ces femmes pour oser signer une tribune dans laquelle elles concèdent aux hommes un droit de les importuner, c'est à dire qu'elles leur accordent un droit à oser, quitte à être lourd... Etre draguées, c'est quelque part rassurant, et comme je les comprends... Rien n'est simple dans les relations homme femme et de réprimer tout, évidemment, contrariera beaucoup de rencontres qui auraient pu déboucher sur des relations. Or, on n'a pas encore trouvé de meilleure méthode pour faire des bébés, même si la science et le progrès, etc.....
Moi, je vois dans la pudibonderie de certaines tigresses une opportunité de plus, pour nous les homos, d'accroître notre terrain de chasse, ce qui est effectivement en train de se produire, mais ceci dit, je suis tout à fait en phase avec les plus extrémistes d'entre elles sur la notion de consentement qui est en matière de relation sexuelle un fondamental sur lequel on ne peut en aucun cas transiger : si c'est oui, c'est oui, si c'est non, c'est non ! Et là dessus, tout le monde est d'accord...
En gros, je suis partagé et je soutiens à la fois le combat des unes et des autres. Les deux attitudes sont légitimes et la sexualité étant quelque chose de formidable il faut que chaque être humain puisse la vivre comme il l'entend avec des partenaires  consentants. Quitte d'ailleurs à ne pas la vivre du tout en s'enfermant dans un couvent...


Bon, je quitte sur la pointe des pieds ce terrain glissant, ayant moi-même été lourd parfois, mais qui ne l'a pas été au moins une fois dans sa vie, et je vais....  Eh bien je vais m'arrêter là.

Juste terminer en vous montrant cette pile de Grenet qui vient de faire son entrée au Sanctuaire. "Créée en 1850, c' est une pile à un seul liquide, avec des électrodes en charbon et en zinc amalgamé (préalablement trempé dans du mercure) plongées dans une solution de bichromate additionnée d’acide sulfurique. Quand la pile n’est pas utilisée, il est nécessaire de relever l’électrode centrale en zinc pour la préserver. Celle-ci peut fonctionner neuf à dix heures et suffit pour pratiquer certaines expériences ou alimenter une ampoule électrique de faible consommation."
Voilà, il y a un siècle et demi on n'avait pas grand chose d'autre pour jouer avec les premiers trains électriques. Mais y avait-il déjà des trains électriques?

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