Puisqu'en ce moment je pioche par-ci par-là dans mes posts anciens en feuilletant la version imprimée de mon blog, laquelle, d'ailleurs, a étonné deux amis, je dois dire que les articles politiques, où je m'hystérisais pour un oui ou pour un non, n'ont gardé aucun charme. C'est à la limite à peine lisible, peu intéressant et replonge dans des problématiques révolues qui n'ont plus lieu d'être. Il reste les photos et les posts plus personnels qui gardent leur fraîcheur et leur intérêt...
Mais quand même ! Je pense que d'avoir participé au débat politique de cette manière tout a fait modeste a eu, à ces moments là, sa légitimité, d'autant qu'on n'apprécie pas toujours le bonheur qu'on a d'avoir le droit d'ouvrir sa gueule. Il suffit, pour s'en rendre compte, de lire ce que je recopiais à la date du 12 février 2010 " Je suis né et ai vécu sous le régime de Franco jusqu'à l'âge de 16 ans. Ma famille, comme toute famille espagnole, a été touchée par la guerre civile, la dictature, la torture… En matière d'élection, nous n'avions qu'un droit, celui de lire dans la presse les gros titres sur le résultat des référendums : 98% d'espagnols ont dit oui à Franco. Chez les résistants le jeu consistait à chercher qui pouvait se cacher dans les 2 % manquants. Quand, ayant obtenu la nationalité française, j'ai eu le droit d'introduire le bulletin dans l'urne, vous ne pouvez pas imaginer mon choc émotionnel. La banalité n'est pas la même pour tous. J'ai essuyé une larme furtive (...) Même si je comprends les raisons du dégoût que certains citoyens ont pour la chose politique, j'irai voter ".
Je vais donc poursuivre tranquillement mes épanchements bloguesques, certainement de manière plus personnelle en espérant ajouter quelques tomes d'ici la prochaine décennie...
Et donc, aujourd'hui, dimanche ordinaire avec L. Poulet, tarte aux pommes. Promenade l'après midi. Température très douce pour fin janvier...
Quels étaient tes prénoms lorsque tu étais Espagnol ?
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