Je prenais des nouvelles de P. hier par téléphone, et nous avons parlé de la situation en Espagne qu'il m'a décrite comme en pleine décomposition avec la crise en Catalogne, le déplacement des cendres de Franco qui agite de vieux démons, et les prochaines élections d'où ne surgira aucune majorité avec leur scrutin à un tour qui élit celui arrivé en tête.
Parlant ensuite du Royaume Uni nous ne pouvions que reconnaître que le pays s'était complètement divisé sur le Brexit, que les réactions des uns et des autres étaient de plus en plus violentes et que, pour les mêmes raisons de type de scrutin, il y avait des chances que ce qui sortirait des urnes prochainement n'apporterait pas d'apaisement.
L'Italie ne valait guère mieux dans nos commentaires et finalement nous avons reconnu que la France, pour l'instant, ne s'en tirait pas si mal que cela et que notre scrutin à deux tours avait au moins cet avantage, c'est qu'il désignait une majorité.
Et puis nous avons évoqué ses prochains dix jours de vacances à la Grande Canarie, Playa del Inglès, le chaud Jumbo center, les dunes coquines de Maspalomas et il m'a donné envie d'y retourner faire un tour, peut-être l'année prochaine. Tandis qu'un tas d'affreux ne penseront ici qu'à déstabiliser la société, appelant en permanence à la gréve, cassant du flic dans des manifestations, pillant quelques magasins, gémissant perpétuellement de ne pas recevoir assez d'allocations et d'aides, critiquant tout et le reste sans jamais avoir apporté quoi que ce soit de positif aux autres, j'irai me changer les idées quelques jours sous le chaud soleil des tropiques...
Gustave Lino 1893 - 1961 Vue de Capri
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