mardi 8 septembre 2020

Merci pour ce moment !


J'ai entendu Jospin dans C'est à vous. Il est resté conforme à lui -même et n'a pas évolué dans ses idées qui lui ont fait perdre l'élection présidentielle de 2002. Dans le pays du monde qui redistribue 57 % de ses richesses, vouloir en distribuer encore davantage me semble irréaliste.
Cette fonctionnarisation de la société ne peut que conduire à son appauvrissement. La gauche essaie de relancer sans cesse la machine des frustrations, exécrant les riches qui seraient les ennemis des pauvres, leur prendraient tout et les rendraient forcément malheureux en leur volant leur dû. Mélenchon est un artiste dans cet art de la victimisation, mais manifestement cette démarche ne fonctionne pas, la gauche est en miettes.
L'avenir est plutôt dans la création de richesses,  dans le travail, dans l'innovation, dans la recherche, dans l'effort  plutôt que dans une fonctionnarisation de la pensée et des ambitions.  Le monde dans vingt ans sera très différent de celui d'aujourd'hui et ce n'est pas en créant des rentes de situations qu'on parviendra à s'adapter, d'autant que la révolution informatique continue d'être brutale, que la France a raté le coche, qu'on se conduit plus en suiveur et qu'il serait temps qu'on libère la créativité des plus doués d'entre nous pour qu'ils nous propulsent vers l'avant.
Face à la concurrence mondiale, la France  ne peut être pertinente que dans la production de biens à haute valeur ajoutée, lesquels biens sont imaginés, développés par les élites, ces élites tant décriées par les Gilets jaunes et autres insoumis.

Jospin s'est donc embourbé dans la mélasse égalitariste, cette illusion qui fait perdre tout le monde. On a besoin de talents, et il faut récompenser les talents...

Je me sens beaucoup plus proche de ce que fait Macron qui croit au progrès autant que de croire à la redistribution et même si, pathétique et présomptueux, Jospin ose déclarer  que "Macron n'est pas inscrit dans l'Histoire, il est le produit d'un moment",  je salue  bien bas notre Président  d'un  " merci pour ce moment !"



3 commentaires:

  1. Quoi de mieux que de voler quand on s'appelle Moineau... sinon d'accord pour le reste du billet, la gauche n'est pas prête de revenir.

    RépondreSupprimer
  2. J'approuve mot pour mot ce que vous écrivez.

    RépondreSupprimer
  3. Dire que j'ai voté Jospin, autrefois, et déploré sa défaite en 2002. Le voici qui tresse une couronne de lauriers à Mélenchon... Je m'en mords les doigts. J'espère que Macron réussira mais il lui manque encore l'étoffe d'un homme d'état, non pas d'homme providentiel mais visionnaire -ce qui revient d'ailleurs seulement à bien voir le présent. Pas vraiment sûr qu'il ne court pas un peu derrière, variant au fil des événements avec toujours un temps de retard. Mais pour l'instant qui d'autre?

    RépondreSupprimer