jeudi 2 septembre 2021

Il y a un an...

Petit retour un an en arrière..

2 septembre 2020
 
Je n'ai rien dit sur Obono et sur l'article de Valeurs actuelles.. La seule remarque que je veux faire, c'est que les descendants d'esclaves sont en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et qu'ils ne réclament pas leur indépendance qu'on leur accorderait dans hésiter s'ils la demandaient, tandis que les noirs qui sont en Afrique sont peut-être des descendants de ceux qui razziaient d'autres noirs pour les vendre à des négriers qui n'en ont capturés eux-mêmes que 2%. 
Présenter un dessin d'Obono avec des chaines est donc un non sens, puisque venant du Gabon elle n'est certainement pas descendante d'esclaves, sans parler du relent raciste qu'il pourrait avoir, ce qui sera dit par la justice, l'intéressée ayant porté plainte. 
On peut aussi évoquer en passant la traite faite du 6e siècle jusqu'au 20e siècle, par des arabo-musulmans qui représente 40 % de l'ensemble. 

Aujourd'hui s'ouvre à Paris le procès des attentats islamistes de janvier 2015 à #CharlieHebdo, à Montrouge et à l'Hyper Cacher. L'occasion de rappeler le souvenir des 17 victimes, tuées pour ce qu'elles étaient : des journalistes, des policiers, des juifs. Un sondage nous apprend que 72% des «Français musulmans» sondés condamnent les attentats de 2015, contre 88% pour l’ensemble des Français. Sur la publication des caricatures de Mahomet, les «Français musulmans» sondés sont 69% à considérer que les journaux ont eu tort (contre 31% sur l’ensemble de la population). 21% des moins de 25 ans ne condamnent pas explicitement les auteurs des attentats, le chiffre étant légèrement supérieur (26%) pour les jeunes musulmans interrogés. 

8 septembre 2020 
 
J'ai entendu Jospin dans C'est à vous. Il est resté conforme à lui -même et n'a pas évolué dans ses idées qui lui ont fait perdre l'élection présidentielle de 2002. Dans le pays du monde qui redistribue 57 % de ses richesses, vouloir en distribuer encore davantage me semble irréaliste. Cette fonctionnarisation de la société ne peut que conduire à son appauvrissement. 
La gauche essaie de relancer sans cesse la machine des frustrations, exécrant les riches qui seraient les ennemis des pauvres, leur prendraient tout et les rendraient forcément malheureux en leur volant leur dû. Mélenchon est un artiste dans cet art de la victimisation, mais manifestement cette démarche ne fonctionne pas, la gauche est en miettes. 
L'avenir est plutôt dans la création de richesses, dans le travail, dans l'innovation, dans la recherche, dans l'effort plutôt que dans une fonctionnarisation de la pensée et des ambitions. Le monde dans vingt ans sera très différent de celui d'aujourd'hui et ce n'est pas en créant des rentes de situations qu'on parviendra à s'adapter, d'autant que la révolution informatique continue d'être brutale, que la France a raté le coche, qu'on se conduit plus en suiveur et qu'il serait temps qu'on libère la créativité des plus doués d'entre nous pour qu'ils nous propulsent vers l'avant. 
Face à la concurrence mondiale, la France ne peut être pertinente que dans la production de biens à haute valeur ajoutée, lesquels biens sont créés, développés par les élites, ces élites tant décriées par les Gilets jaunes et autres insoumis. 
Jospin s'est donc embourbé dans la mélasse égalitariste, cette illusion qui fait perdre tout le monde. On a besoin de talents, et il faut récompenser les talents... Je me sens beaucoup plus proche de ce que fait Macron qui croit au progrès autant que de croire à la redistribution , et même si, pathétique et présomptueux, Jospin ose déclarer que "Macron n'est pas inscrit dans l'Histoire, il est le produit d'un moment", je salue notre Président en le gratifiant d'un " merci pour ce moment !" 

13 septembre 2020 

De retour de chez L. je me suis arrêté quelques instants au campement des gilets jaunes qui viennent à nouveau d'occuper un rond point, histoire de faire une photo ou deux.. Comme j’œuvrais, un homme aux cheveux blancs s'est approché de moi pour me demander ce que je pensais de leur mouvement. "Je vous déteste" lui répondis-je. "On peut toujours discuter, on est là pour cela et votre réponse m'intéresse" 
De là quelques courts échanges où il me dit deux ou trois fois qu'il avait 83 ans, qu'il avait une retraite de 2300 euros en réponse à ma question, qu'il ne voulait pas que je le photographie après m'avoir demandé si j'étais des RG. A ma question sur la présence d'une croix latine sur sa tenue jaune il m'a répondu qu'il faisait partie de je ne sais plus quoi et qu'il soutenait Dieudonné, "si injustement décrié par BFMTV et beaucoup de gens". 
Quand je lui ai demandé de porter un masque parce qu'il me parlait de très près, il m'a dit qu'il était contre et qu'il ne fallait pas croire tous les bourrages de crane que nous étions en train de subir. Outre que j'ai été complètement estomaqué que Dieudonné fasse une apparition surréaliste dans cette courte conversation, lui faisant remarquer qu'il était gravement antisémite, il a poursuivit en me disant qu'il était collapsologue et que la société se délitait de plus en plus, souhaitant je ne sais quelle décomposition finale pour terminer en beauté. 
Je lui ai juste répliqué qu'il n'appréciait pas à sa juste valeur le fait d'être dans une société suffisamment organisée pour qu'il reçoive sa retraite tous les mois à l'heure.. " Oui, j'ai toujours été étonné de la toucher ", m'a-t-il répondu. Il voulait poursuivre, mais je lui ai fait remarquer qu'on pouvait continuer des heures et que nos opinions ne varieraient pas d'un iota. En fait j'en avais assez entendu de cet anarcho-nihiliste, forcément contre tout, complotiste à souhait, qui se payait le luxe suprême de vouloir détruire le monde qui le nourrissait. Pendant tout ce temps, un gugusse pédalant sur une machine hors de prix faisait le tour de la partie centrale du rond point en saluant de la main. Quelques automobilistes lui répondaient en klaxonnant... Que Mélanchon et quelques autres cherchent à récupérer ce type de personnages montre à quel degré de décomposition ils sont parvenus... 

25 septembre 2020 

Un nouvel attentat à Paris aujourd'hui. Des journalistes visés qui, je l'espère, s'en sortiront après les lourdes opérations qu'ils sont en train de subir. Le terroriste, un jeune de 18 ans originaire du Pakistan semble-t-il. Qu'est ce que cet individu fait en France ? Pourquoi les laisse-t-on rentrer ? Comment peut-on croire qu'on peut changer ce qui se passe dans la tête de gens qui nous viennent de pays musulmans où l'intolérance et la soumission à l'islam sont la base de toute leur éducation... 
Je suis effaré devant la béatitude de certains politiques qui mettent en avant leur humanisme tout chrétien pour accueillir les migrants sans vraiment se poser aucune question sur leur non devenir, sur leur non intégration, sur leur non apprentissage de notre langue, sur leur non adoption de nos valeurs, sur leur soumission à leur religion rétrograde, sur leur vie communautarisée, sur leur faible niveau intellectuel, sur leurs possibles connexions avec des extrémistes, et sur l'assistanat dont ils auront besoin toute leur vie. Il me semble évident que le monde de l'islam va continuer de nous agresser, va continuer de nous envoyer ces migrants, tant cette religion se positionne sur la défensive, craignant la liberté qui court sur internet et punissant violemment les fidèles qui voudraient ne plus croire.. 
Nos sociétés occidentales constituent la pire menace pour les sombres religieux qui manipulent sans vergogne leurs peuples et ils chercheront par tous les moyens à nous affaiblir. Que penser aussi de l'invasion rampante de notre société par les pseudos valeurs islamiques, ces pressions sur notre art de vivre, ces bâchées qui exhibent leur prosélytisme dans les rues, ces revendications incessantes à la pudeur chez nos filles, ce refus de notre liberté d'expression etc... 
Que dire de la gauche, de l'écologie qui se sont couchés pour récupérer quelques voix, défilant avec les islamistes et abandonnant les valeurs de la laïcité pour un bol de lentilles.. Un attentat aujourd'hui, d'autres demain... 

28 septembre 2020 

J'ai terminé mon tour et je suis rentré. Voyager par ces temps de Covid, c'est rester masqué de bout en bout. Ravi de mes quelques jours en l'Île, endroit où j'aime bien me ressourcer. Vu mon frère et son épouse qui accusent le coup avec ce virus qui pourrit leur existence et les isole. On vit désormais bizarrement et nous avons gardé nos distances durant cette rencontre. Nous ne sortirons pas indemnes de cette crise. Sur le trajet du retour la question que je me posais c'était de savoir si je passais voir ma fille ou non. En effet elle m'avait annoncé qu'elle avait eu de la fièvre et une sorte de gros rhume et qu'elle attendait un résultat de test qui ne vint jamais, le laboratoire l'ayant perdu. Estimant finalement que la durée probable de son éventuelle contagion en cas de Covid était dépassée, j'ai décidé de la voir en nous promettant que nous resterions prudents du mieux que nous pourrions.. 
Rentré, j'ai donc repris ici mes petites habitudes de demi-confiné, sortant très peu. Je n'entends autour de moi que des gens qui râlent, qui gémissent, qui critiquent, croyant sans doute que ceux qui nous gouvernent font tout pour aggraver la situation, remontés, il faut le souligner, par des irresponsables bavards, incompétents et médiatisés, qui estiment que l'Etat doit tout au citoyen qui n'a qu'à attendre que la manne céleste répande sur lui tout ses bienfaits et règle tous ses problèmes sans lui demander aucun effort en retour. 
Or la seule chose qu'il faut se dire, c'est qu'il faut s'installer dans cette pandémie et en faire un quotidien, en espérant qu'on pourra en sortir dans six mois quand un remède ou un vaccin arrivera.. Oui, encore au moins six mois et au lieu de s'épuiser à râler et à tout contester, il vaudrait beaucoup mieux essayer de s’accommoder de la situation.. Quand je pense à mes parents et mes grands-parents qui se sont adaptés à quatre ans de guerre où ils ont manqué de tout, survivants sous la férule d'un ennemi impitoyable, je me dis que nous sommes des petits joueurs.
Grand plateau syrien du 19e siècle 

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