Le socialiste Olivier Faure propose d'islamiser davantage la France en pavoisant nos mairies avec le drapeau du Hamas pour saluer la reconnaissance prochaine de la Palestine par le président Macron, ce qui me semble être largement prématuré alors qu'il y a toujours des otages israéliens emprisonnés dans des conditions effroyables dans les souterrains de Gaza et alors que le Hamas n'as pas été vaincu et qu'il ne le sera peut-être jamais.
Comme autre proposition cette gauche essaie de nous refiler la taxe Zucman comme elle a essayé de nous refiler la première ministre Lucie Castets sortie d'une pochette surprise.
D'après le nouveau prophète Zucman, qui est devenu américain où il paie moins d'impôts qu'en France, les riches échapperaient à l'impôt et il faudrait les taxer à 2% sur leur patrimoine, y inclus l'outil de travail, pour les faire contribuer au titre de l'égalité de tous devant les charges de l'Etat. Cette taxe, d'après le prophète gourou, rapporterait 15 milliards d'euros.
Comme est forcé de le constater Libération, il faut rappeler que les 10 % les plus riches acquittent plus de 70 % de l’impôt sur le revenu, tandis que plus de 50 % des Français n’en paient pas. Présenter les plus aisés comme quasi exonérés est donc une déformation qui alimente le ressentiment sans refléter la réalité.
Dans un article paru sur L’Express, l’économiste Antoine Lévy (Berkeley) dénonce la confusion entretenue par certains responsables politiques. Selon lui, affirmer que les riches seraient avantagés fiscalement est « un mélange de démagogie et d’ignorance ».
Il rappelle que les hauts revenus supportent une part disproportionnée de l’impôt sur le revenu et que comparer leur situation à celle des ménages modestes sans intégrer les aides sociales, transferts et impôts indirects revient à fausser le débat.
La question de la justice fiscale mérite mieux que des slogans.
Comme le conclut Antoine Marcel, pour Libération, L’Express, l’iFRAP et Les Échos, la réalité est claire : les plus riches paient déjà une part considérable des impôts en France. Le danger n’est pas qu’ils échappent à l’effort collectif, mais que, découragés par un discours populiste et une fiscalité instable, ils finissent par investir ailleurs. Compte tenu de leurs contributions fiscales si quelques-uns s’en vont l’impact en termes de recettes sera très important et sur une longue durée.
Boîte de compas par Huette vers 1840
Je suis loin d'être une flèche en économie, mais la rage taxatoire n'est jamais une bonne nouvelle pour des investisseurs potentiels. Quant à cette histoire de drapeaux palestiniens sur nos mairies...et puis quoi encore? Nous sommes encore en France, que je sache. Un bel exemple de la LFIsation des esprits qui atteint certains.
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