vendredi 23 juin 2017

Le Louvre en trois heures chrono...

Petite étape à Paris hier avant de rejoindre l'Île. L. m'accompagne. Comme il n'était jamais allé au Louvre, nous avons fait cette indispensable visite dans l'ordre qu'il m'a indiqué, c'est à dire, la Joconde, la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo, le radeau de la Méduse, le sacre de Napoléon, la Laitière. Euh, la Laitière est à Amsterdam il me semble...
Au passage nous avons vu les cinq autres Léonard de Vinci, très sombres, que possède le Louvre, le St Sébastien de Mantegna devenu, lui, un peu pâle, les quatre Arcimboldo noircis, le Scribe assis avec toujours ses jolies couleurs, les deux esclaves de Michel Ange toujours torturés, la couronne de Louis XV, le Sancy, le Régent, le coffre à bijoux de Louis XIV,  des meubles de Boulle, etc, etc, etc...
Hordes d'asiatiques dans les lieux, tous se déplaçant derrière leur portable à travers l'écran duquel ils regardent le musée et photographient à tour de bras.

On peut aussi remarquer que les tableaux n'ont plus leurs couleurs d'origine, que l'impression générale est carrément sombre tant les pigments ont noirci avec le temps ce qui fait que le musée d'Orsay qui présente des oeuvres plus récentes a tout de suite l'air plus joyeux.

Visité entre autres les appartements du second Empire qui étaient certainement ceux de Napoléon III, restés en l'état, lesquels dégagent un sentiment de lourdeur qui me semble très loin du dynamiste économique de cette époque.

Revu aussi les femmes d'Alger dans leur appartement, peint par Delacroix vers 1834. Elles portaient toutes un fichu sur la tête, certes, mais aucune n'était bâchée et elles semblent passer un bon moment entre elles, moment teinté d'érotisme. Les choses ont bien changé depuis...



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