jeudi 23 mai 2019

En l'Île...

Agréable de passer quelques jours en l'Île.

Hier soir je suis allé manger chez mon frère  qui , lui, s'est complètement installé ici. Il s'en déclare heureux. Il est vrai que la région est magnifique, et, par les nombreuses associations, il a su se faire assez de relations pour se sentir intégré.
Avant cette visite, un tour sur la tombe de mes parents. Le cimetière a été aménagé, allée en tarmac, place de parking, bordure peinte en blanc, parfaite, gravillonnage autour des tombes parfait, pour en faire une sorte de cimetière modèle, ce que je n'aurais jamais souhaité. L'ancienne version me convenait parfaitement.  On est vraiment entré  dans l'ère du toujours plus, toujours mieux, quitte à  emprunter et à  gonfler notre dette gigantesque pour se payer tout ce luxe.

Autre secteur où je trouve une dérive injustifiée, c'est l'aménagement de certaine petites routes de campagne, dont celle que j'ai empruntée pour aller au cimetière, avec de multiples dos d'âne, des quantités de chicanes, une foultitude de panneaux divers et variés, des ronds points, tout cela suffisant pour rendre ces quelques kilomètres insupportables en se demandant si on ne commençait pas à prendre l'automobiliste pour un débile profond. Un pur délire d'un ingénieur des Ponts et Chaussées  ou d'un maire qui ne s'est jamais posé la question du coût de tout cela en sachant que ça  vient systématiquement augmenter la dette. Sans compter que tous ces obstacles, mis en travers de la route, représentent un réel danger, particulièrement la nuit, par temps de brouillard ou par forte pluie...

Autre sujet de mécontentement, le boulevard du BAB a été passé de 70 à 50 km/h.  Donc 7 ou 8 km à  me traîner désormais sur une belle 4 voies quand j' irai aux Emmaus. Encore un délire d'ingénieurs ou de maires, tout juste bons à  infantiliser les automobilistes.

En cherchant bien dans la foultitude d'objets proposés à la vente j'ai fini par trouver cette partie de service de nuit en opaline. Ça  faisait plus d'un mois qu'il était  en rayon et les chineurs, brocanteurs, antiquaires ne l'ont pas vu ou n'ont pas voulu l'acheter : ça ne risque pas de rapporter des fortunes ! Ça date des années 1850 environ et servait la nuit pour apaiser les soifs. Un flacon à eau, un petit flacon à fleur d'oranger ou à eau de mélisse, un sucrier. Il manque le verre et le plateau. Peut être aurai-je la chance de pouvoir compléter...



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