vendredi 22 novembre 2019

De la gréve du 5 décembre

J'ai écrit ça en juin 2018. 

"J'ai croisé lundi, dans le train, deux syndiqués chez le moustachu stalinien. Conversation effrayante là aussi. Leur vision du monde est proche du sectarisme : tous les hommes politiques sont pourris et s'en foutent plein les poches, on nous exploite, les riches sont des voleurs, etc... Je leur ai dit qu'ils étaient entrés en religion et qu'ils s'étaient radicalisé qui plus est, et que s'ils avaient autant de jalousie vis à vis des riches et des hommes politiques, rien ne les empêchait au moins d'essayer de faire fortune ou de se présenter à des élections pour essayer de savoir comment c'est vraiment d'être riche ou d'être un homme politique et enfin de pouvoir comparer leur vie avec celle d'un patron de PME ou du maire d'une petite commune. Et puis à la ritournelle inépuisable de tous les malheurs qu'il subissaient dans leur quotidien dans notre société injuste et capitaliste, eux qui sont protégés de tous les aléas de la vie, et qui ont un bon salaire, je leur ai opposé qu'il n'avaient qu'à faire 1000 km et aller voir comment ça se passe chez les autres. Je leur ai même proposé de leur offrir le voyage...
 Ce qu'on arrive à faire entrer dans la tête des gens est invraisemblable. Je ne m'étonne plus, après cette conversation, que des individus motivés par une place garantie au paradis avec 70 vierges pour les servir, aillent se faire exploser pour tuer du mécréant, d'autant que des ultras syndicalisés ont cru bon d'envahir le siège de la SNCF, ou de saboter des installations ferroviaires pour arrêter les trains..."

Ces gens là vont se mettre en inaction à partir du 5 décembre prochain pour faire de la vie en France un enfer, surtout à Paris.  Ils veulent plus de sous, distribués par notre pays exsangue, criblé de dettes, et refusent par avance toute réforme pour maintenir les privilèges de certains.  Aucun d'entre-eux n'a le sens du bien collectif.

Bien entendu, comme la plupart des Français, Macron et son gouvernement redoutent ces gréves, d'autant plus en cette période  très active avant Noël où certains commençants font le tiers du chiffre d'affaire de leur année. Tout cela va nous coûter de la croissance et n'arrangera en rien les affaires de la France.

Bon courage à nous tous qui allons subir ces furieux, à notre Président et à ses ministres...


1 commentaire:

  1. C'est un jeu tout ça. Un jeu de rapport de forces.
    Un jeu qui vaut autant pour les travailleurs (si peu syndiqués) que pour les patrons. Les représentants du gouvernement, itou.
    L'intérêt commun serait-il encore tant la croissance ?!
    L'intérêt commun serait l'intelligence communiste !?

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