J'avais, dès le lendemain de la dissolution, décrit d'une courte phrase la situation à laquelle nous aurions à faire face : "Macron sortira complètement lessivé de ces élections, fin des élus sérieux et compétents du centre raisonnable et en route vers l'aventure bardellesque sans queue ni tête sauf à promettre en vain l'arrêt de l'invasion migratoire.". On y sera la semaine prochaine. Il est probable que l'extrême droite disposera d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
J'ai fait un peu de militantisme ces derniers jours en tractant sur des marchés, en montant dans des étages pour faire du porte à porte. Je ne suis pas très bon dans ces activités mais il m'a semblé nécessaire de défendre mes idées. Mon candidat est arrivé deuxième et reste en lice pour le deuxième tour, mais beaucoup, beaucoup trop loin de l'écologiste qui est en tête à deux points seulement de la victoire pour qu'il ait quelque chance de l'emporter. Ce sera une sorte de baroud d'honneur sans illusion.
Je déplore la réélection de la Panot, de la Rousseau, de Bompard, Obono, Chirikou, Caron, fouteurs de merde à l'Assemblée nationale qui vont pouvoir continuer leurs vitupérations chaotiques, sans oublier Rima Hassan paradant en keffieh aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, sans oublier les scènes d'hier, place de la République, qui nous montrent ce que serait une France gouvernée par l’extrême gauche du Nouveau Front Populaire : drapeaux français aux oubliettes, drapeaux étrangers partout, messages haineux, slogans appelant à la destruction d'Israël, soit autant de signes qui indiquent l'influence des réseaux islamistes et des Frères musulmans sur l'extrême-gauche française.
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