dimanche 19 décembre 2010

Mon après-midi chez les riches

Je me suis réveillé bien tard, vers onze heures. Ma crève m'a allongé les nuits. Vers quatorze heures petit passage à la brocante d'A... Beaucoup de marchands et quelques particuliers. De belles choses à contempler. Un soleil tranquille réchauffait et faisait oublier la saison.
Ce zèbre avait quitté ses savanes et était planté là, l'œil interrogateur et vaguement inquiet. Mais le pire lui était déjà arrivé car il ne lui restait que la tête, d'ailleurs fort jolie. Malgré son regard langoureux il ne fut pas question qu'il vienne s'installer chez moi: pas d'animaux. Je m'autoriserai un chat en fin de parcours, car on dit que posséder un chat allonge la vie de deux ans...

Trajet vers Biarritz. J'ai testé mon coefficient chance en allant vers le parking le plus surchargé. Si je ne trouvais pas de place je zappais le rocher de la Vierge et je rentrais. Sinon, j'assumais. J'ai trouvé une place. J'aurais pu être nommé général par Napoléon...
Beaucoup de monde. J'ai traversé la passerelle et me retrouvai presqu'au bout de la terre. Mer belle et peu agitée.




Je me suis arrêté quelques instants: j'ai pensé aux miens, espérant qu'ils vont bien: on ne peut pas se retrouver dans un tel paysage sans vouloir partager avec les autres... Sur un rocher des croix rappelant des naufrages: la Vierge ne protège pas de tout...




Je me suis demandé alors si j'allais sacrifier à la tradition du chocolat chez Dodin. Seul, ça n'avait guère d'intérêt, mais passer quelques instants à siroter face à la mer à la veille de Noël serait plutôt agréable, et puis un peu de marche sur le parcours du dernier chic me ferait du bien....






Au passage j'ai croisé d'étranges pères Noël motards, ou motards pères Noël. Ils n'avaient pas de hotte, mais portaient un casque.... Je les ai filmés: vroum, vroum, vroum....










Enfin j'ai sanctifié au chocolat, tandis que les promeneurs, les familles passaient et repassaient et que les intrépides....





surfeurs marchaient sur les vagues....











Au retour j'ai croisé cette maternité que deux "jeunes de la route" avaient sculpté dans le sable. On leur jetait des pièces sur une toile bleue...







Voilà. Je suis revenu à la voiture. Contrejour sur les Pyrénées, les trois Couronnes se profilaient à l'horizon. La nuit allait tomber bientôt, je suis rentré.
Les infos ce soir: des voyageurs sont bloqués dans les aéroports, il neige, il verglace dans le nord... Douceur ici, froid là bas: le monde est injuste...

2 commentaires:

  1. c'est une journée bien agréable, avec un temps magnifique au bord de la mer même pas déchainée! comme tu dis, c'est pas juste, le froid là haut et le soleil en bas! mais qu'est ce que c'est bon quand on se trouve au bon endroit!!!

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  2. ...mais j'ai cru voir un Zèbre?....

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