samedi 5 février 2011

Esclavage

Je suis inscrit sur quelques sites de drague gay ( sur les sites hétéros, je pense qu'il se passe la même chose ) et je reçois plusieurs fois par jour des déclarations de jeunes ghanéens, ivoiriens, béninois, camerounais qui proposent d'entamer des relations etc..., dans le but, j'imagine, de venir vivre en Europe. Ceci dit, je n'avais jamais encore reçu une proposition comme celle-ci :"Slaves seeks a master who is really serious seeking a slave to abuse,humiliate,bondage,whip and toture it 24/7.I am a caring,humble,submissive,respectful,obedient,honest and totally devoted to its Master to be used for his pleasure always.I am a no limit slaves but only see my limit to be death,I am willing to serve my master with no rights and privileges.I will always be there for his service and always do what always makes him happy.I hope to find my master soon". Ce ghanéen, d'après sa fiche a 31 ans, et me propose d'être mon esclave dont j'userai pour mon plaisir, sans limite ...

Outre que ces démarches manifestent d'une certaine désespérance des gays en Afrique, presque partout ostracisés et réprimés, de l'attirance qu'exerce l'Europe sur la jeunesse africaine vivant trop souvent dans une réelle misère - je ne suis pas sûr que tous soient vraiment homosexuels, mais suis convaincu en tout cas, que quelques-uns sont prêts à tout pour venir vivre ici- la proposition que je viens de recevoir est un comble: 500 ans de retour en arrière, et demandeur en plus !

2 commentaires:

  1. Je me suis longtemps demandé ce que voulaient au juste les "soumis".
    J'ai fini par comprendre : Ils veulent exactement la même chose que tout le monde : l'union, la fusion avec le partenaire.
    Le moyen employé parait bizarre, mais n'est pas absurde.
    Si l'on est entièrement possédé par l'autre, on lui est entièrement uni.

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  2. Que dire? Leurs motivations sont assez indéchiffrables. Ton explication a du vrai, mais ça me semble trop simple. Si les "séances" ont un aspect assez fusionnel, en effet, les fins de séances sont décevantes: le soumis repart, le rituel de séparation est souvent réduit au strict minimum et il ne redonne de ses nouvelles que longtemps après. Son désir d'appartenance, vu dans la globalité, est assez mince et ne se manifeste que dans ses phases de libido. Je pense de plus que la personnalité du master lui importe peu: il sert de "moyen" pour aller vers d'intenses émotions à travers un jeu de soumission ou de la souffrance très contrôlée... Je n'ai pas d'exemple de relation affective au long cours au travers de ces jeux complexes, sauf peut-être de très rares cas...
    Bon, ceci, c'est mon point de vue qui n'engage que moi...

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